Mitt Romney accepte son investiture et met l'accent sur l'emploi
"Ce qu'il faut aujourd'hui à notre pays, ce n'est pas quelque chose de compliqué ou de profond ", a-t-il déclaré lors de son discours, retransmis devant des dizaines de millions de téléspectateurs. "Ce qu'il faut à l'Amérique, ce sont des emplois. De nombreux emplois ."
Le discours d'acceptation de Mitt Romney, suivi par une prière finale de l'archevêque de New York, Timothy Dolan, marque le début d'une campagne de deux mois pour le tandem républicain qu'il forme avec le candidat à la vice-présidence Paul Ryan, face à leurs adversaires démocrates Barack Obama et Joe Biden."Aujourd'hui, le temps est venu pour nous de laisser derrière les déceptions des quatre dernières années, de mettre de côté les divisions et les récriminations ", a affirmé Mitt Romney, s'engageant à provoquer la création de 12 millions d'emplois. Mitt Romney, présenté par ses adversaires démocrates comme un homme d'affaires distant et déconnecté des réalités sociales,a souligné que Barack Obama ne pouvait plus bénéficier du même attrait qu'en 2008.
"Je veux que l'Amérique réussisse"
Après Ann, l'épouse de Mitt Romney, qui a prononcé mardi un discours pour contrebalancer l'image parfois distante de son mari, plusieurs membres de la communauté mormone sont intervenus jeudi pour témoigner de l'investissement du candidat au sein de son église. Le discours de Mitt Romney a aussi marqué un retour à des thématiques économiques, après une convention marquée par la volonté du parti d'humaniser son candidat et d'unir le camp républicain, parfois méfiant face aux changements de position de l'ancien gouverneur du Massassuchetts. "J'aurais aimé que le président Obama réussisse, car je veux que l'Amérique réussisse " a affirmé Mitt Romney.
"Quand quelqu'un ne fait pas son travail, il faut le laisser partir"
L'acteur et cinéaste Clint Eastwood a également fait une apparition, juste avant l'entrée en scène de Mitt Romney, apportant in extremis un soutien hollywoodien dans une convention dominée par les cadres du parti, tel Condoleezza Rice, secrétaire d'Etat sous la présidence de George W. Bush ou John McCain, candidat républicain malheureux en 2008, qui sont intervenus mercredi soir."Quand quelqu'un ne fait pas son travail, il faut le laisser partir ", a déclaré Clint Eastwood, à propos de Barack Obama.
La convention semble avoir stimulé la popularité de Mitt Romney. Le dernier sondage Reuters/Ipsos sur la question, effectué sur internet, lui donne 44% d'intentions de vote contre 42% pour Barack Obama qui bénéficiait d'une avance de quatre points en début de semaine.
C'était la deuxième fois que cet ancien homme d'affaires multimillionnaire, se présentait à l'investiture républicaine.
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