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Les Français enlevés au Cameroun sans doute "retenus en deux groupes" (Hollande)

Le président de la République a jeudi démenti la libération des sept otages français enlevés mardi au Cameroun. François Hollande a indiqué que les autorités françaises sont actuellement "en pleine coopération" avec le Nigeria et le Cameroun pour tenter de localiser les otages, et qu'ils auraient été séparés "en deux groupes". Au Nigeria, les militaires semblent être sur une piste sérieuse.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Quelques heures après le démenti officiel de la libération des sept otages français enlevés mardi au Cameroun, le président français a indiqué jeudi soir que la France est "en pleine coopération avec les autorités nigérianes et camerounaises pour localiser l'endroit où seraient détenus nos ressortissants ".

"Nous avons un certain nombre de forces qui ne sont pas loin, puisque nous  sommes présents à N'Djamena ", au Tchad, a ajouté le chef de l'Etat. 

Sans doute séparés "en deux groupes"

"Pour le moment, le mieux est de travailler dans la discrétion, pour d'abord identifier la place exacte où seraient retenus, sans doute en deux groupes, nos ressortissants, et comment nous pourrions les faire libérer dans les meilleures conditions ", a poursuivi François Hollande.

Une piste sérieuse près du lac Tchad ?

Sur place, les militaires nigerians continuent de passer au peigne fin le nord-est du pays. D'après la correspondante de RFI sur place, qui cite des sources concordantes, les enquêteurs seraient sur une piste sérieuse. Ils s'orienteraient vers la ville de Maiduguri, sur la route qui mène au lac Tchad. 

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"Je n'ai pas d'autre commentaire à faire car sur ces questions-là, la discrétion est la condition de l'efficacité et je pense d'abord aux familles des personnes retenues ", a-t-il insisté, suivi peu de temps après par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Jeudi matin, la libération des sept otages français avait été annoncée par une source militaire camerounaise, avant d'être démentie par les autorités françaises.

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