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Le père Vandenbeusch libéré "par compassion" ?

C'est une source du groupe islamiste Boko Haram qui l'affirme : aucune rançon n'a été versée pour obtenir la libération du prêtre. Celui-ci a été relâché "par compassion", parce qu'il avait offert ses services médicaux à des membres malades pendant sa captivité. Une déclaration a prendre forcément avec beaucoup de pincettes...
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (John Schults Reuters)

Etait-ce parce qu'il était prêtre, ou plus prosaïquement parce qu'il a soigné des membres de Boko Haram, que Georges Vandenbeusch a été libéré, au Cameroun ? Le principal intéressé pourra sans doute esquisser une réponse, une fois qu'il en aura fini avec les services de renseignement français - le prêtre est arrivé au petit matin en France.

Toujours est-il qu'une source du groupe islamiste nigérian, qui a détenu le prêtre pendant un mois et demi, explique ce mercredi que le père Georges a été libéré "par compassion" . Et d'ajouter : "Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres (du groupe) malades pendant sa période de captivité. La direction a ressenti qu'il n'y a avait plus besoin de le garder" .

Cette source ajoute que Boko Haram a bien demandé une rançon à la France, par l'intermédiaire du Cameroun, mais que Paris a refusé. La France a alors demandé à son tour que le prêtre soit libéré pour des motifs humanitaires, parce qu'il était prêtre.

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