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LA PHOTO. Il y a 5 ans, une triple catastrophe dévastait le Japon

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe estime que son pays «ne peut pas se passer de l’énergie nucléaire» cinq après la catastrophe de Fukushima, le drame le plus important qu'ait connu le pays depuis la Seconde Guerre mondiale.Tokyo dispose aujourd'hui de 43 réacteurs nucléaires potentiellement exploitables (contre 54 avant l'accident nucléaire), mais seuls deux sont actuellement en service.
Article rédigé par Falila Gbadamassi
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une photo aérienne montre un bateau échoué sur le toit d'un immeuble au milieu d'une mer de débris dans la ville de Otsuchi, dans la prefecture d'Iwate, trois jours après les catastrophes naturelles qui ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. «Le vendredi 11 mars 2011, à 5h46 TU (14h46 heure locale), un séisme de magnitude 9,0 se produit à 80 km à l’est de l’île d’Honshu au Japon», peut-on lire sur le site de l'Institut (français) de radioprotection et de sûreté nucléaire. «Ce séisme a généré un tsunami de grande ampleur» qui a conduit «à l'arrêt des quatre centrales nucléaires les plus proches de l’épicentre». «Le tsunami a entraîné la perte des systèmes de refroidissement des centrales de Fukushima Daiichi et Fukushima Daini, occasionnant un accident nucléaire avec relâchement de radioactivité.»

Ces catastrophes sont à l'origine de la mort de plus de 19.000 personnes, dont la majorité est morte noyée. En outre, indique Reuters, «plus de 160.000 personnes ont été évacuées des villes situées autour de la centrale et près de 10% d'entre elles vivent dans des logements temporaires disséminés dans la circonscription territoriale de Fukushima». De même, l'accident nucléaire de Fukushima pourrait provoquer «10.000 cancers de plus dans la population japonaise en raison des radiations, selon un rapport de deux ONG publié (mercredi 9 mars 2016) aux Etats-Unis», rapporte l'AFP.


	 


 


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 (YOMIURI SHIMBUN / AFP)

Energie nucléaire : le meilleur ennemi du Japon Une photo aérienne montre un bateau échoué sur le toit d'un immeuble au milieu d'une mer de débris dans la ville de Otsuchi, dans la prefecture d'Iwate, trois jours après les catastrophes naturelles qui ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. «Le vendredi 11 mars 2011, à 5h46 TU (14h46 heure locale), un séisme de magnitude 9,0 se produit à 80 km à l’est de l’île d’Honshu au Japon», peut-on lire sur le site de l'Institut (français) de radioprotection et de sûreté nucléaire. «Ce séisme a généré un tsunami de grande ampleur» qui a conduit «à l'arrêt des quatre centrales nucléaires les plus proches de l’épicentre». «Le tsunami a entraîné la perte des systèmes de refroidissement des centrales de Fukushima Daiichi et Fukushima Daini, occasionnant un accident nucléaire avec relâchement de radioactivité.»

Ces catastrophes sont à l'origine de la mort de plus de 19.000 personnes, dont la majorité est morte noyée. En outre, indique Reuters, «plus de 160.000 personnes ont été évacuées des villes situées autour de la centrale et près de 10% d'entre elles vivent dans des logements temporaires disséminés dans la circonscription territoriale de Fukushima». De même, l'accident nucléaire de Fukushima pourrait provoquer «10.000 cancers de plus dans la population japonaise en raison des radiations, selon un rapport de deux ONG publié (mercredi 9 mars 2016) aux Etats-Unis», rapporte l'AFP.

 

 


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