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Israël : nouveaux échanges de tirs avec Gaza et la Syrie

Pour la première fois depuis le conflit du mois de novembre, des bombardements ont eu lieu entre Israël et la bande de Gaza. Il n'y a eu aucune victime, assurent les autorités palestiniennes. Dans le même temps, les forces de l'armée israélienne déployées sur le plateau du Golan ont répliqué à un tir de mortier en provenance de Syrie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Suhaib Salem Reuters)

La situation semblait
apaisée depuis le conflit du mois de novembre dernier, qui a fait six morts
israéliens et 170 Palestiniens. Mais pour la première fois depuis la trêve conclue fin novembre, l'armée israélienne a à nouveau procédé à des bombardements
en direction de "deux sites terroristes dans le nord de la bande de
Gaza
", selon un porte-parole de l'armée.

Le ministère de
l'Intérieur du territoire palestinien assure que l'endroit bombardé était
dégagé et qu'il "n'y a eu aucun blessé ", selon un communiqué.
Selon l'armée israélienne, trois roquettes palestiniennes avaient été tirées,
plus tôt dans la journée, contre Israël. Deux d'entre elles ont fini leur
course dans la bande de Gaza, la troisième a atterri dans un terrain vague du
sud d'Israël.

Ces tirs ont été revendiqués par un mouvement salafiste lié al
Al-Qaïda, le Magles Choura al Moudjahidine. Ils font suite au décès d'un détenu palestinien dans une prison israélienne. 

Situation tendue sur le
plateau du Golan

Dans le même temps, des
chars israéliens ont procédé à des tirs en direction du territoire syrien, en
réponse à des tirs de mortiers en provenance de Syrie. "Des tirs ont
visé une patrouille des IDF (les forces israéliennes de défense) à la
frontière. Ils n'ont provoqué ni blessure ni dégât. En réaction, les IDF ont
effectué des tirs de précision en direction de l'origine des tirs et ont
signalé avoir touché une cible
", selon une porte-parole de l'armée.

Les forces israéliennes ne
savent pas, cependant, si les militaires du plateau du Golan étaient
directement visés. Elles ne savent pas non plus si les tirs provenaient de
soldats du régime de Bachar al-Assad ou de rebelles. Le plateau du Golan,
territoire anciennement syrien occupé par Israël depuis la guerre de Six Jours
en 1967 puis annexé en 1981, est l'une des zones dans laquelle l'ONU craint un
débordement du conflit syrien. 

Ce mercredi, le ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon a averti que le pays répondrait à toutes les attaques contre son territoire "Nous ne permettrons en aucune façon l'installation d'une routine de tirs sporadiques vers nos civils et nos forces ", a-t-il déclaré.

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