Irak : une première nuit sans couvre-feu à Bagdad
"Avant, on avait l'impression d'être en prison" , raconte le propriétaire d'un café... qui se frotte les mains : fini, le couvre-feu en vigueur depuis des années à Bagdad. Le Premier ministre Haider al-Abadi a décidé de le lever, pour permettre un retour à une vie "aussi normale que possible, bien que le gouvernement soit engagé dans une guerre" .
Selon le communiqué officiel, Abadi a demandé à ce que les rues importantes de la capitale soient rouvertes "afin de faciliter le mouvement des citoyens" , et que les quartiers d'Azamiyah et Kazimiyah, au nord, soient des "zones démilitarisées" .
Le couvre-feu, en vigueur ces derniers temps de minuit à 5h du matin, n'a finalement que peu contribué à réduire les attaques meurtrières - alors que c'était précisément le but.
Samedi, des attentats à la bombe ont fait au moins 32 morts et plus de 70 blessés à Bagdad. Et la capitale irakienne est considérée comme à l'abri d'une attaque majeure de djihadistes - Daech contrôle aujourd'hui de larges pans du territoire irakien.
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