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Inde : un bébé retrouvé mort après avoir été "kidnappé" par un singe

Cet incident illustre les problèmes récurrents de cohabitation entre l'homme et cet animal en Inde.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le macaque rhésus, une espèce qui prolifère en Inde. (LEEMAGE / AFP)

Un nourrisson indien a été retrouvé mort, a annoncé la police, lundi 2 avril, après avoir été, selon sa famille, enlevé par un singe. Le bébé, un garçonnet âgé de 16 jours, dormait vendredi sous une moustiquaire dans son village de Talabasta, dans l'Etat d'Odisha (est de l'Inde) lorsqu'il aurait été emmené par un macaque rhésus, une espèce à la face rosée qui prolifère dans ce pays d'Asie du Sud.

"La mère dit avoir vu un singe prendre son enfant. Elle a donné l'alarme mais le singe a promptement sauté sur le toit et s'est évaporé", a déclaré une enquêtrice. "Nous avons lancé une recherche avec les gardes forestiers. Hier [dimanche], le bébé a été découvert mort dans un puits", a-t-elle ajouté.

L'autopsie a montré que l'enfant avait succombé à une asphyxie causée par la noyade. "Il n'y avait pas de marques de blessures, peut-être que le singe l'a fait tomber dans le puits", a-t-elle déclaré, indiquant que le dossier était désormais clos.

Des problèmes de cohabitation entre les hommes et les singes

Cet incident illustre les récurrents problèmes de cohabitation entre l'homme et cet animal en Inde. Les singes sont une nuisance croissante dans la région où vivait le bébé, selon les médias locaux.

En mars l'année dernière, des écoles ont dû rester fermées dans le district de Kendrapada, dans la région d'Odisha, en raison d'attaques de primates, selon le Hindoustan Times. Le même mois, un employé du service public a succombé à des blessures à la tête après qu'un singe lui a sauté dessus depuis un arbre, selon le journal.

Bien que révérés dans cette nation à majorité hindoue, les singes représentent une menace dans de nombreuses villes. Ils peuvent saccager des jardins, des bureaux et des toits, s'en prennent parfois à des gens pour voler leur nourriture. Selon leurs défenseurs, ces problèmes découlent de l'empiètement des zones urbaines sur leur habitat naturel.

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