La Grèce contrôle ses capitaux
Les banques sont fermées, les distributeurs sévèrement contrôlés. En attendant le référendum de dimanche, le gouvernement a verrouillé son secteur financier.
En Grèce, le temps semble arrêté. Les rideaux de fer des banques sont baissés et le retrait de billets est limité à 60 euros par jour et par personne. L'objectif est d'éviter que l'argent ne quitte le pays, en attendant le référendum du dimanche 5 juillet, portant sur l'accord de la population avec les exigences de Bruxelles. "On n'a pas le choix, il faut juste espérer que ça s'améliore", explique un homme au micro de France 2. Les virements à l'étranger sont également interdits.
Les entreprises en difficulté
C'est cela qui pose le plus de problèmes aux entreprises. Certains ne peuvent plus s'approvisionner. Pour les gérants d'un magasin de chaussures, ce contrôle des capitaux est une double peine. "D'un côté, on ne peut plus faire venir les chaussures, car on ne peut plus les payer, de l'autre, on ne peut plus les vendre, car les Grecs n'ont plus rien pour les payer".
Le paiement des pensions par les banques ou l'importation des produits pharmaceutiques ne sont pas concernés par ses mesures de contrôle. Le gouvernement promet que les salaires des fonctionnaires seront bien payés à la fin du mois.
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