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Grèce : quand tout un peuple se paupérise

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié Mis à jour

Selon les dernières statistiques officielles de l’organisme Elstat, près de trois millions de grecs, soit 27,7% de la population, sont au bord de l'exclusion sociale et vivent dans la pauvreté.

à qui on a refusé un rééchelonnement des remboursements de son prêt, s'immole par le feu devant une banque de Thessalonique, le 16 septembre 2011. Selon le ministère de la Santé, le taux de suicide a augmenté de 40% en 2011. (REUTERS/Nodas Stylianidis/www.photoreportage.gr )
premières victimes du nouveau plan d'austérité, protestent, le 14 février 2012, à Athènes. « Rien pour les retraités, l’argent n’est que pour la ploutocratie » lit-on sur les banderoles. (AFP PHOTO / LOUISA GOULIAMAKI )
devant un bureau de banque au centre d'Athènes, le 21 août 2011.  En deux ans, le nombre de SDF a augmenté de 25%. Près de 25 000 personnes vivent dans la rue. La grande majorité est immigrée. Une cinquantaine de camps de sans-abris se sont édifiés autour de la capitale. (REUTERS/Yiorgos Karahalis )
lors d’un repas organisé par la municipalité d'Athènes pour le Nouvel An 2012. Les « nouveaux sans-abris» «néopauvres», «SDF avec iPhone», comme ils se nomment, sont jeunes bien habillés, bien éduqués etdiplômés. (AFP PHOTO / LOUISA GOULIAMAKI )
de poêles à bois, le 23 novembre 2011. En raison du prix du fuel qui augmente et des salaires qui baissent, ce type de chauffage fait son grand retour dans les foyers grecs. (REUTERS/Yannis Behrakis)
sur le mont Pélion, le 9 janvier 2012. Si les Grecs sont obligés d’éteindre leurs radiateurs et de revenir aux poêles à bois, les rapports des services forestiers alertent sur l'exploitation illégale exponentielle des forêts (AFP PHOTO / Despoina Vafeidou )
comme de nombreux jeunes couples, a dû retourner vivre chez ses parents.  « Me voilà de retour dans la chambre où je dormais quand j’étais enfant», dit Harris, un jeune grec. (AFP PHOTO SAKIS MITROLIDIS )
qui a duré jusqu’aux années 80, les Grecs retournent aux champs. Le secteur agricole a créé 32 000 emplois entre 2008 et 2010. Si les nouveaux ruraux se recrutent surtout parmi les 45-65 ans, les jeunes particulièrement touchés par le chômage se reconvertissent aussi. (uzu', onceuponthetribe.over-blog.com)
offrent gratuitement des légumes, place Syntagma à Athènes le 25 janvier 2012, pour prouver que leurs produits ne sont pas pollués au chrome, comme l’avaient laissé entendre les médias. La distribution vire à l’émeute. (REUTERS/Yannis Behrakis)
reçoit de la nourriture distribuée par l'Eglise orthodoxe de Grèce à Athènes, le 22 Décembre 2011.  La soupe populaire devient pour beaucoup l’ultime moyen de pouvoir nourrir sa famille. (REUTERS/Yiorgos Karahalis )
gérée par "Le sourire de l'enfant", une association qui accueille les enfants en danger.  Ne pouvant plus subvenir aux besoins élémentaires de leurs enfants, des parents les abandonnent dans des centres d’action sociale. (REUTERS/Yiorgos Karahalis )
dans le centre d'Athènes, le 13 janvier 2012. La consommation de drogue et particulièrement d’héroïne, en forte hausse, entraîne une progression du virus du sida. En 2011, le nombre de gens infectés a doublé par rapport à 2010. Le gouvernement prévoit de réduire sa contribution aux remboursements des soins. (REUTERS/Yannis Behrakis)
de l’ONG « Médecins sans frontières » signe une ordonnance à un immigré.  Les centres de soins des ONG, destinés au départ à soigner les immigrés qui n’ont pas accès au système de santé public national, sont de plus en plus fréquentés par des Grecs en difficultés. (REUTERS/Yiorgos Karahalis)
organisent dès le 15 décembre 2010 à Athènes un match de gala contre la pauvreté en Grèce. Ni les 110 milliards de prêt du Fonds monétaire international et de l’UEM accordés en avril 2010 à la Grèce, ni la série de mesures drastiques ne pourront juguler la lente descente aux enfers des Grecs. (REUTERS/Yiorgos Karahalis )

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