Grèce : le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis reconnaît "une erreur" du renseignement dans l'affaire du scandale d'espionnage
Le chef du gouvernement affirme qu'il existait "des défaillances endémiques" au sein des services nationaux du renseignement.
Pour le Premier ministre conservateur grec Kyriakos Mitsotakis, la surveillance d'un chef de l'opposition de gauche par les services du renseignement était une "erreur". Cette erreur est "politiquement inacceptable", a-t-il reconnu lundi 8 août dans une allocution télévisée.
Il existerait "des défaillances endémiques" au sein des services nationaux du renseignement (EYP) selon Kyriakos Mitsotakis, qui assure qu'il n'était "pas au courant". L'EYP est placée sous son égide depuis son élection en 2019. Le chef du gouvernement a promis une série de "réformes" pour corriger "les défaillances" de l'EYP.
Deux démissions dans les renseignements
L'eurodéputé socialiste Nikos Androulakis, chef du troisième parti au Parlement, le Pasok-Kinal, avait saisi la justice le 26 juillet. Son portable aurait été la cible d'une "tentative de surveillance" par le logiciel malveillant Predator.
Deux démissions ont porté un coup majeur au gouvernement de Mitsotakis vendredi. La démission du chef de l'EYP, Panagiotis Kontoleon, a été précédée de quelques heures par celle de Grigoris Dimitriadis, secrétaire général des services du Premier ministre et neveu de ce dernier. Il a été mis en cause par les sites d'investigation Reporters United et le quotidien grec Efimerida ton syntakton (Efsyn, gauche) pour ses liens présumés avec une société de commercialisation du Predator en Grèce.
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