Cet article date de plus d'un an.

Collision entre deux trains en Grèce : le chef de gare arrêté, l’État mis en cause

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Collision entre deux trains en Grèce : le chef de gare arrêté, l’État mis en cause
Article rédigé par France 2 - C. Verove
France Télévisions
France 2
Suite à la collision entre deux trains qui a fait au moins 38 morts, mercredi 1er mars, le chef de gare arrêté a reconnu une erreur humaine. Sur place, la journaliste Claire Verove fait le point sur la situation.

Après la collision entre deux trains qui a fait au moins 38 morts et plus de 80 blessés, mercredi 1er mars, en Grèce, au niveau de Larissa, les Grecs se demandent qui sont les responsables de ce drame. "Plus de quinze heures après la collision, 70 pompiers sont toujours dans les décombres, sans aucun espoir toutefois à cette heure de retrouver des survivants", confie la journaliste Claire Verove, sur place pour le 20 Heures.

Une erreur humaine, mais l’État aussi pointé du doigt

 

Dans tout le pays, la colère est immense, la catastrophe étant évitable. "Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y avait aucun système automatique pour réguler les trains, tout était fait manuellement par les chefs de gare", relate la journaliste. L’un d’eux a été arrêté cet après-midi et a reconnu une erreur humaine, fatale. "Il y a moins d’un mois, les syndicats prévenaient que si rien n’était fait, si aucune mesure n’était prise, d’une catastrophe imminente", retient Claire Verove. Face à l’ampleur de la polémique, le ministre des Transports n’a eu d’autre choix que de démissionner cet après-midi en reconnaissant la responsabilité de l'État.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.