Présidence du Conseil de l'UE : les Pays-Bas succèdent au Luxembourg
Les milieux européens ne tarissent pas d’éloges dans le jugement qu’ils portent sur ces six mois de présidence luxembourgeoise de l’UE, pourtant secoués par une succession ininterrompue de crises.
Il est vrai que c’était la douzième fois depuis 1952 que le Grand-Duché remplissait ce rôle, généralement plus ingrat que prestigieux, de modérateur des égoïsmes nationaux. Et la fonction publique luxembourgeoise, parce qu’elle est peu pléthorique, connaît une circulation de l’information et une cohérence optimales, que bien des pays plus grands peuvent lui envier.
Outre le Premier ministre Xavier Bettel, les principaux artisans de ce semestre auront été le ministre de la Justice, FélixBraz (à qui l’on doit l’accord inespéré sur la protection des données informatiques personnelles), le ministre du Travail, Nico Schmit, et – surtout – le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn, infatigable globe-trotteur.
Les perspectives de la présidence néerlandaise sont nettement moins optimistes : les crises continuent, mais les priorités que se fixe La Haye tiennent du simple catalogue de bonnes intentions illusoires : croissance, emploi, sécurité, énergie. Les tiraillements entre partenaires de la coalition au pouvoir et les scandales politiques du moment n’aideront pas non plus.
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