Turquie : à la frontière grecque, le malheur des migrants
Des violences ont une nouvelle fois éclaté mercredi 4 mars à la frontière entre la Turquie et la Grèce.
Incités par le gouvernement turc, qui entend ainsi faire pression sur l'Union européenne, à passer en Grèce, des milliers de migrants se sont massés à la frontière ces derniers jours. Mercredi 4 mars, de nouvelles violences ont éclaté avec la police grecque, qui a lancé des grenades lacrymogènes pour empêcher les migrants de pénétrer sur le territoire en forçant les barrières, notamment au poste-frontière de Kastanies.
"Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?"
"Les soldats grecs, ils nous ont frappés, ils m'ont pris mon argent, mes vêtements, mon téléphone et ils nous ont chassés", explique un candidat à l'exil. Des campements provisoires commencent à naître du côté turc de la frontière. Côté grec, les autorités ont fait venir des renforts, surtout au niveau des zones les plus perméables. Pas de quoi décourager certains migrants. "Cela fait cinq jours qu'on vit dehors, mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse ? On va rester ici et on va attendre", confie un père de famille.
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