Afghanistan : une personne exfiltrée de Kaboul placée en garde à vue en France
Le mardi 24 août, quelque 2 000 personnes ont été évacuées d'Afghanistan vers la France. Parmi eux, cinq Afghans font l'objet d'une surveillance accrue pour des liens supposés avec les talibans. L'un d'entre eux a été placé en garde à vue.
Un réfugié afghan ne devait quitter sa résidence de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) sous aucun prétexte. Faisant partie d’un groupe de cinq personnes rapatriées sous contrôle policier, il faisait l'objet d'une mesure de surveillance administrative, ayant révélé avoir des liens avec les talibans. "Lui et ses contacts sont surveillés par la DGSI, géolocalisés, il y a un certain nombre d'obligations qu'ils doivent tenir, ils sont surveillés humainement. Il y en a qu'un sur les cinq qui a quitté l'endroit dans lequel on lui avait demandé de rester" affirme Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur.
Un autre profil à risque
Le fuyard est un trentenaire interpellé à Paris, il est toujours en garde à vue. Mais cet Afghan n'est pas le principal suspect des renseignements français. Dans leur viseur, un autre membre du groupe, soupçonné de liens avec les talibans, car celui-ci a fortement contribué aux opérations d'exfiltrations de Français en Afghanistan, notamment à son ambassade à Kaboul. Le journaliste Mustafa Mohammad l'a identifié et a donné l'alerte. "Il se cachait, il se faisait discret", résume-t-il.
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