Samedi 2 avril, après le départ des troupes russes de la ville de Boutcha (Ukraine), des centaines de cadavres de civils ont été découverts par l'armée ukrainienne. "Vous le voyez, ce sont des civils", constate Vladyslav Minchenko, secouriste. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, s'est rendu à Boutcha, lundi 4 avril. "Ces crimes seront reconnus comme un génocide (…) nous savons que des milliers de personnes ont été tuées et torturées", a affirmé le président. Une enquête à venir Autour de Kiev (Ukraine), des exactions russes auraient eu lieu dans d'autres villes. Seule une enquête pourra prouver si ces faits relèvent du crime de guerre. Des témoignages et autopsies permettront d'en savoir plus. "En fonction des renseignements recueillis sur zone, il va être possible de remonter à une chaîne hiérarchique", estime Éric Emeraux, ancien chef de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité (OCLCH).