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Guerre en Ukraine : Amnesty International regrette la "colère" provoquée par son rapport controversé sur les tactiques militaires de Kiev

L'ONG britannique souligne que la Russie est "seule responsable des violations qu'elle a commises contre les civils ukrainiens". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un manifestant contre l'extrême droite porte un gilet aux couleurs de l'ONG Amnesty International, le 11 décembre 2021, place de la République à Paris. (HANS LUCAS)

L'ONG Amnesty International annonce dimanche 7 août regretter "profondément le désarroi et la colère" suscités par un rapport publié jeudi, reprochant aux forces armées ukrainiennes de mettre en danger des civils. L'ONG réaffirme maintenir "pleinement" ses conclusions, mais regrette "la douleur causée"Elle rappelle que sa priorité "dans ce conflit comme dans tout autre, est de veiller à ce que les civils soient protégés", a poursuivi l'ONG. 

L'ONG britannique s'est défendu de considérer les forces ukrainiennes "pour responsables des violations commises par les forces russes". "La Russie est seule responsable des violations qu'elle a commises contre les civils ukrainiens", insiste Amnesty International, répliquant au président ukrainien.

Au lendemain de la démission de sa responsable en Ukraine

Volodymyr Zelensky était allé jusqu'à accuser l'ONG de "tenter d'amnistier l'Etat terroriste" russe, en mettant "la victime et l'agresseur d'une certaine manière sur un pied d'égalité". La responsable d'Amnesty International en Ukraine, Oksana Pokaltchouk, a démissionné de ses fonctions samedi, reprochant au dossier d'avoir sans le vouloir servi "la propagande russe".

Dans son rapport publié au terme d'une enquête de quatre mois, Amnesty international a accusé l'armée ukrainienne d'établir des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux.  L'Ukraine est aussi accusée de lancer des attaques depuis des zones peuplées, une tactique qui viole selon elle le droit humanitaire international.

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