Guerre en Ukraine : en visite à Kiev, Sébastien Lecornu évoque un nouvel "agenda" pour le soutien militaire français

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Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, échange avec son homologue ukrainien, Oleksii Reznikov, le 28 décembre 2022, lors d'une conférence de presse à Kiev. (SERGEI SUPINSKY / AFP)
Le ministre des Armées s'est rendu en Ukraine mercredi, pour la première fois depuis le début du conflit.

Ce qu'il faut savoir

En 2023, un nouvel élan pour le soutien français à l'Ukraine. A l'occasion de son tout premier déplacement à Kiev, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a affirmé, mercredi 28 décembre, vouloir travailler à répondre aux besoins militaires ukrainiens "pour les semaines à venir". "Les présidents Zelensky et Macron ont demandé (...) de leur faire des propositions pour le mois de janvier pour redéfinir un agenda" commun sur le soutien militaire français, a-t-il précisé, lors d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Oleksiï Reznikov. 

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Une rencontre Lecornu-Zelensky. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a reçu Sébastien Lecornu au palais présidentiel de Kiev. "C'est une preuve de confiance", a confié l'équipe du chef d'Etat à franceinfo. Le but de ce rendez-vous était, pour la France, d'obtenir de la part des Ukrainiens un retour d'expérience sur les armes déjà fournies pour combattre la Russie et de prendre note des nouveaux besoins de l'Ukraine les mois à venir.

Hollande interviewé par la presse ukrainienne. François Hollande s'est confié sur la guerre en Ukraine dans une interview (en anglais) accordée au journal ukrainien The Kyiv Independant mercredi. L'ancien chef de l'Etat y défend les rencontres organisées entre les différentes parties depuis l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, expliquant que ces pourparlers ont permis à l'Ukraine de "gagner du temps" et de se préparer face à la menace russe.

La Russie va interdire la vente de son pétrole aux pays qui utilisent le prix plafond. Cette mesure s'appliquera à partir du 1er février. Ce prix plafond avait été fixé début décembre à 60 dollars par baril par l'UE, le G7 et l'Australie, et vise à priver Moscou de revenus importants pour financer son intervention militaire en Ukraine.