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Le retour des farines animales dans l'UE
A compter du 1er juin 2013, les poissons d'élevage pourront à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles, un mode d'alimentation qui était prohibé dans l'Union Européenne depuis la crise de la «vache folle», a annoncé la Commission européenne.
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Approuvée par les experts des Etats membres en juillet 2012, la mesure autorise le recours aux protéines animales transformées (PAT) dans l'alimentation des poissons d'élevage et des autres animaux de l'aquaculture. «Elle améliorera la durabilité à long terme du secteur de l'aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare», indique la Commission.
Le feu vert européen aux farines animales pour les poissons, en plein scandale sur la viande de cheval écoulée dans des plats étiquetés «pur boeuf» «tombe mal» a estimé sur France Info, le ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot. «La France s'était prononcée contre cette disposition européenne», a indiqué le ministre, qui a rappelé que la disposition de Bruxelles ne rendait «heureusement» pas obligatoire l'utilisation de ces farines. «Il faudra la mettre en oeuvre au plan français avec un véritable esprit de responsabilité de nos industriels», a-t-il ajouté.
L'utilisation des farines animales pour les ruminants avait été interdite en 1997 en raison des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou «maladie de la vache folle». Cette interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.
Le feu vert européen aux farines animales pour les poissons, en plein scandale sur la viande de cheval écoulée dans des plats étiquetés «pur boeuf» «tombe mal» a estimé sur France Info, le ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot. «La France s'était prononcée contre cette disposition européenne», a indiqué le ministre, qui a rappelé que la disposition de Bruxelles ne rendait «heureusement» pas obligatoire l'utilisation de ces farines. «Il faudra la mettre en oeuvre au plan français avec un véritable esprit de responsabilité de nos industriels», a-t-il ajouté.
L'utilisation des farines animales pour les ruminants avait été interdite en 1997 en raison des risques de contamination par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou «maladie de la vache folle». Cette interdiction avait été étendue en 2001 aux aliments pour tous les animaux de consommation.
Selon Bruxelles, la levée de l'interdiction visant leur utilisation en aquaculture «est conforme aux avis scientifiques les plus récents selon lesquels le risque de transmission d'ESB entre animaux non-ruminants est négligeable pour autant qu'il n'y a pas de recyclage entre les espèces».
En juillet 2010, Bruxelles avait décidé d'entamer une réflexion sur les assouplissements pouvant être apportés à l'interdiction des farines animales dans l'alimentation des animaux.
«La situation épidémiologique actuelle de l'ESB montre que l'UE est désormais dans la phase finale de l'éradication de l'ESB au sein de son cheptel bovin», souligne la Commission.
Ainsi, après l'autorisation des farines pour poissons, la Commission «entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT de porcs et de volailles pour les volailles et les porcs». Le cannibalisme à l'intérieur de mêmes espèces étant interdit, les volailles ne pourront être nourries qu'avec de la farine de porc et inversement les porcs qu'avec de la volaille. Mais cette autorisation ne devrait pas intervenir avant 2014.
En juillet 2010, Bruxelles avait décidé d'entamer une réflexion sur les assouplissements pouvant être apportés à l'interdiction des farines animales dans l'alimentation des animaux.
«La situation épidémiologique actuelle de l'ESB montre que l'UE est désormais dans la phase finale de l'éradication de l'ESB au sein de son cheptel bovin», souligne la Commission.
Ainsi, après l'autorisation des farines pour poissons, la Commission «entend proposer une autre mesure pour réintroduire l'utilisation des PAT de porcs et de volailles pour les volailles et les porcs». Le cannibalisme à l'intérieur de mêmes espèces étant interdit, les volailles ne pourront être nourries qu'avec de la farine de porc et inversement les porcs qu'avec de la volaille. Mais cette autorisation ne devrait pas intervenir avant 2014.
Les protéines animales transformées resteront interdites dans l'alimentation des ruminants (bovins, ovins et caprins), de même que les PAT de ruminants à destination des animaux d'élevage non-ruminants.
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