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L'auteur de la prise d'otages meurtrière de Karlsruhe était français

L'homme de 53 ans soupçonné d'avoir tué mercredi quatre personnes avant de se suicider était originaire d'Alsace.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Cinq personnes, dont le forcené, sont mortes dans une prise d'otages le 4 juillet 2012 à Karlsruhe, dans le sud-ouest de l'Allemagne. (DANIEL ROLAND / AFP)

Le preneur d'otages qui a tué quatre personnes avant de se suicider mercredi 4 juillet à Karlsruhe (Allemagne) était français, a indiqué jeudi un porte-parole de la police allemande. "Je sais qu'il est français et qu'il est originaire d'Alsace", a-t-il précisé, au sujet de cet homme de 53 ans qui s'opposait à son expulsion de son appartement. La police n'était pas en mesure dans l'immédiat de dire s'il avait aussi la nationalité allemande.

• Que s'est-il passé ?

Le preneur d'otages, qui occupait l'appartement de sa compagne dans le nord de Karlsruhe, devait être expulsé à 9 heures mercredi, selon le parquet. C'est là qu'a démarré la prise d'otages. Des voisins ont alors appelé la police après avoir entendu des coups de feu. "Tout a été programmé par l'auteur, qui avait planifié la prise d'otages et les meurtres", a déclaré le procureur de Karlsruhe.

Le forcené possédait tout un arsenal, notamment une arme automatique, deux pistolets et une grenade factice, qu'il s'était procurés illégalement. Durant la prise d'otages, aucun contact n'aurait pu être établi avec lui. Des forces spéciales de la police se trouvaient sur les lieux et un périmètre de sécurité autour de l'habitation avait été mis en place.

• Qui sont les victimes ?

Parmi les victimes "sommairement exécutées" se trouvaient un huissier et un serrurier, tous deux pères de famille, le nouveau propriétaire du logement ainsi que la compagne du forcené, ancienne propriétaire du bien. Celle-ci avait été dépossédée de cet appartement de trois pièces en raison d'"arriérés" dus à la copropriété de l'immeuble, qui avait décidé de mettre le bien en vente.

"Les forces de police ont tout fait, en sachant qu'il y avait un danger considérable, pour sauver la vie des otages, mais ce n'était malheureusement plus possible", a regretté la chef de la police, Hildegard Gerecke. 

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