Le gouvernement grec se met d’accord sur un nouveau plan de rigueur
Les créanciers de la Grèce le réclamaient, voire l’exigeaient.
Après plusieurs jours de négociations et une nuit blanche, les trois partis qui
composent la coalition gouvernementale sont tombés d’accord sur un nouveau
plan de rigueur. Condition sina qua non pour que le Fonds monétaire international
et l’Union européenne débloquent un nouveau prêt d’au moins 130 milliards d’euros afin d’éviter
la faillite du pays.
"Des mesures qui vont être le tombeau de la société grecque" (syndicats)
Un plan d’économies drastiques dont les détails doivent être annoncés dans la
journée, à quelques heures d’une réunion importante des ministres des Finances
de la zone euro. Ils se retrouvent ce soir à Bruxelles. A l'annonce de l'accord gouvernemental, le président de la
Banque centrale européenne, Mario Draghi, s’est dit "confiant que toutes
les pièces du puzzle allaient s’emboîter" .
Le Fonds monétaire international a pour sa part salué l'accord estimant qu'un nouveau prêt était possible. Le FMI qui demande néanmoins aux autorités grecques "d'en faire plus " en termes de mesures budgétaires et économiques. Pour la Commision européenne, le gouvernement doit encore "convaincre " ses partenaires européens.
Avant même de connaître les modalités de cette cure d’austérité,
les deux principaux syndicats du pays ont appelé à une grève de 48 heures à
partir de demain. Selon les deux grandes centrales syndicales qui représentent
le public et le privé, ces mesures "vont être le tombeau de la société
grecque" . Le front syndical communiste appelle lui à la mobilisation dès
ce soir.
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