Brexit : la reine Elizabeth II donne son accord à Boris Johnson pour suspendre le Parlement

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La reine Elizabeth II au palais de Buckingham, à Londres (le Royaume-Uni), le 17 juin 2019. (AFP)

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé la suspension des travaux du Parlement entre la deuxième semaine septembre et le 14 octobre.

Ce qu'il faut savoir

Coup de tonnerre au Royaume-Uni. Le Premier ministre Boris Johnson a demandé, mercredi 28 août, à la reine Elizabeth II de suspendre les travaux du Parlement pendant cinq semaines. La monarque a donné son accord, qui est généralement une formalité, dans l'après-midi. Le document précise que la suspension devra démarrer "pas plus tôt que le lundi 9 septembre et pas plus tard que le jeudi 12 septembre". Les parlementaires ne siégeront à nouveau qu'à partir du 14 octobre, soit deux semaines avant la date prévue du Brexit

Les députés ne siégeront que quelques jours. Après la rentrée parlementaire prévue le 3 septembre, les travaux des députés seront suspendus jusqu'au discours de la reine prévu mi-octobre. La souveraine y présente traditionnellement le programme du gouvernement. 

Deux semaines pour "débattre" du Brexit. Boris Johnson affirme que les députés auront "l'occasion de débattre du programme du gouvernement et de son approche du Brexit avant le Conseil européen [des 17 et 18 octobre] et pourront ensuite voter les 21 et 22 octobre, une fois son résultat connu". "Si je réussis à conclure un accord avec l'UE, le Parlement pourra alors passer la loi pour la ratification de l'accord avant le 31 octobre", a-t-il déclaré.

 Les parlementaires ulcérés. L'annonce de Boris Johnson a provoqué de vives critiques des parlementaires, jusque dans son camp. Le président conservateur de la Chambre des communes, John Bercow, a notamment qualifié la suspension du Parlement de "scandale constitutionnel".