L'Equateur accorde l'asile politique à Julian Assange
Le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur estime qu'il pèse sur Julian Assange une menace réelle de persécution politique ainsi que d'extradition vers les Etats-Unis. Selon Ricardo Patigno, le fondateur de WikiLeaks ne bénéficierait pas dans ce pays d'un procès équitable concernant la publication par son site Web de documents américains classés confidentiels et il risquerait la peine de mort.
"Assange sera extradé"
Quelques heures plus tôt, le gouvernement britannique s'était dit dans l'obligation légale d'extrader Julian Assange, recherché par la justice suédoise pour être entendu au sujet d'accusations de viol et d'agression sexuelle portées contre lui par deux anciennes bénévoles du site. "En vertu de la loi du Royaume uni, M. Assange ayant épuisé tous les recours, les autorités britanniques sont dans l'obligation de l'extrader vers la Suède. Nous allons nous conformer à cette obligation ", a précisé un porte-parole du Foreign Office. Une intention britannique qui n'intimide pas le président équatorien Rafael Correa. Sur son il a indiqué: "Personne ne va nous faire peur ".
De son côté la Suède rejette "fermement toute accusation " selon laquelle sa justice ne garantit pas les droits de la défense, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Carl Bildt.
L'Australien de 41 ans s'est réfugié le 19 juin à l'ambassade équatorienne de Londres après le rejet de son appel contre la demande d'extradition de Stockholm.
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