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Détention de la Française Florence Hartmann à La Haye : un "acharnement étrange"

Des organisations de défense des droits de l'homme, des militants et des journalistes ont apporté leur soutien à l'ancienne porte-parole du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, la Française Florence Hartmann. Elle a été arrêtée jeudi à La Haye alors qu'elle assistait au jugement de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic.
Article rédigé par franceinfo
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  (L'arrestation mouvementée de Florence Hartmann le 24 mars © maxPPP)

Florence Hartmann avait été condamnée en 2009 à une amende de 7.000 euros pour outrage à la cour après avoir révélé dans un livre deux décisions confidentielles du tribunal.  Puis, comme elle n'avait pas payé l'amende, elle avait  été condamnée en appel en 2011 à sept jours de prison. Elle devrait donc être libérée demain.

"Elle ne va pas en rester là"
— Sophie Kepes, comité de soutien à Florence Hartmann

"Elle est enfermée dans des conditions extrêmement drastiques. Elle est placée à l'isolement avec la lumière allumée 24 heures sur 24 et un guichet qui s'ouvre toutes les quinze minutes pour vérifier qu'elle ne s'est pas suicidée " a raconté sur France Info Sophie Kepes, écrivain et responsable du comité de soutien à Florence Hartmann. "Le premier jour, étant donné la brutalité de son intervention, ça n'allait pas fort. Mais le deuxième jour elle avait repris à peu près toutes les caractéristiques de son tempérament à savoir beaucoup de combativité mais aussi une certaine dose d'humour". Et elle s'interroge : "Nous ne savons pas exactement pourquoi cet acharnement. Nous le trouvons extrêmement étrange".

"Ce n'est pas le genre de personne qui se tait. Elle ne va pas en rester là" (Sophie Kepes, comité de soutien à Florence Hartmann)

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