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Climat : l'UE prend des engagements pour la conférence de Paris

L'Union européenne s'est engagée vendredi à réduire d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Décision prise dans le cadre de l'adoption formelle de sa contribution pour la conférence de Paris sur le Climat qui aura lieu en décembre.

franceinfo

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Publié le 06/03/2015 17:14 Mis à jour le 06/03/2015 17:36

Temps de lecture : 1min

(L'UE a adopté vendredi sa contribution pour la conférence de Paris sur le Climat, avec un engagement de réduire d'ici à 2030 d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre, par rapport à 1990 © Maxppp)

Réunis vendredi à Bruxelles, les ministres de l'Environnement de l'UE ont validé l'objectif d'une réduction d'au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à leur niveau de 1990. "Il y a un accord, mais ça n'a pas été une mince affaire ", a commenté le commissaire européen en charge du Climat, Miguel Arias Canete.

"Les pays européens ont pris avec ambition et volonté leur responsabilité" (Ségolène Royal)

Cette proposition formelle de réduction des émissions de gaz à effet de serre doit s'inscrire dans l'accord attendu à la fin de l'année lors de la Conférence internationale sur le climat de Paris. "L'Europe est le premier continent à déposer sa contribution, comme cela a été demandé par les Nations unies ", s'est félicitée la ministre française de l'Ecologie, Ségolène Royal. "Les pays européens ont pris avec ambition et volonté leur responsabilité. C'est la première contribution nationale déposée à l'ONU. Un élan ", a-t-elle encore commenté sur Twitter.

Bel accord sur un plan d'action ambitieux pour le climat de l'Union européenne : étape décisive en vue de la #COP21 pic.twitter.com/TcG3zBtPsC
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) March 6, 2015

Cet objectif commun de réduction des GES devra être mis en oeuvre au niveau intérieur, empêchant ainsi que des Etats membres n'aient recours à des systèmes de compensation qui leur permettraient de rejeter davantage de gaz que ce qui est autorisé. La répartition précise de l'effort demandé à chaque Etat membre n'a pas encore été fixé. Il pourrait être proportionnel au PIB/habitant, selon des sources diplomatiques.

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