Cet article date de plus de huit ans.

Allemagne : une candidate à la mairie de Cologne poignardée pour des motivations "racistes" anti-migrants

Henriette Reker,candidate indépendante mais soutenue par les conservateurs d'Angela Merkel, a été grièvement blessée au cou par un homme de 44 ans. Elle est responsable de la prise en charge des réfugiés à la mairie de Cologne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Des fleurs ont été déposées au pied d'une affiche de campagne de Henriette Reker près du lieu où elle a été agressée, à Cologne (Allemagne), le 17 octobre 2015. (FEDERICO GAMBARINI / DPA / AFP)

C'est l'une des prétendantes les plus sérieuses au poste de maire de la quatrième ville d'Allemagne avec 980 000 habitants. Henriette Reker, candidate indépendante à la mairie de Cologne mais soutenue par les conservateurs d'Angela Merkel, a été poignardée, samedi 17 octobre. Elle a été grièvement blessée au cou par un homme de 44 ans alors qu'elle faisait campagne sur un marché, la veille du scrutin.

Selon les premiers éléments de l'enquête, elle a été attaquée pour des des motivations "racistes" anti-migrants. Henriette Reker est "responsable de la prise en charge des réfugiés" à la mairie de Cologne, a expliqué le directeur de la police de Rhénanie du nord-Westphalie. L'agresseur, interpellé juste après les faits, "a dit qu'il avait commis cet acte avec une motivation raciste", a ajouté un responsable de la police de Cologne.

"Un acte inimaginable et abominable"

D'après le directeur de la police, elle a subi "des blessures sérieuses" mais son état est stable. Une autre femme a également été grièvement blessée lors de cette attaque. Trois autres personnes ont été légèrement blessées par l'assaillant, un Allemand, chômeur de longue durée et qui n'était "pas actif politiquement".

Le ministre de la Justice, Heiko Maas, a dénoncé "un acte inimaginable et abominable" tandis que la présidente de la région de Cologne, y a vu "une attaque contre la démocratie".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.