Cet article date de plus de douze ans.

Le convoi de déchets nucléaires parti de France est arrivé à destination

Le train de onze conteneurs est arrivé lundi soir sur le site de stockage de Gorleben, dans le nord de l'Allemagne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des policiers surveillent le convoi de déchets nucléaires à Grippel (Allemagne), le 28 novembre 2011, peu avant son arrivée à Gorleben. (JOHANNES EISELE / AFP)

Il est arrivé. Le dernier convoi de déchets nucléaires allemands en provenance de France a atteint dans la soirée du lundi 28 novembre sa destination finale, le site de stockage allemand de Gorleben. Le train est arrivé lundi matin à son terminus de Dannenberg. Les déchets ont ensuite été placés sur des camions en direction du lieu où les résidus radioactifs doivent être enterrés.

Le train a mis cinq jours pour parcourir les 1 200 km de son périple. C'est le temps le plus long des treize convois organisés depuis 1995. Parti mercredi 23 novembre du site Areva de Valognes (Manche), il a aussitôt été retardé par des affrontements entre manifestants antinucléaires et forces de l'ordre. Des heurts qui se sont poursuivis outre-Rhin. Le train a été ralenti lundi par des centaines de manifestants écologistes allemands qui ont bloqué les routes que devait emprunter le convoi.

Écologistes allemands contre le train Castor à Hassloch - vendredi 25 novembre (Francetv info)

Des déchets non recyclables

Le train était constitué de onze conteneurs. Chacun était empli de 28 tonnes de déchets hautement radioactifs provenant de l'usine de retraitement de La Hague (Manche). Ces déchets sont issus d'un procédé qui sépare les trois composantes du combustible nucléaire usé : le plutonium, recyclé dans la filière MOX, l'uranium, réutilisé dans les centrales, et des produits de fission et d'activation, les plus dangereux. Ces derniers ne peuvent être recyclés. Ils sont donc enfouis en profondeur. Ce sont ces résidus ultimes que transportait le convoi.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.