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EELV mène une action symbolique à Notre-Dame-des-Landes

Plusieurs leaders d'Europe Écologie-Les Verts ont symboliquement réoccupé une maison à Grandchamp près de Notre-Dame-des-Landes. Ils s'opposent au projet d'aéroport qui doit être construit. Cette action intervient à la veille d'une manifestation nationale.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Stephane Mahe Reuters)

José Bové, Eva Joly, Yannick Jadot, Yves Cochet ou
Jean-Vincent Placé ont symboliquement occupé une maison vouée à la destruction
en raison de la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de
Nantes. Une action pour dénoncer ce projet de grand aéroport qui intervient à
la veille d'une manifestation nationale.

Pour José Bové, "Notre-Dame-des-Landes, c'est le Larzac
d'aujourd'hui"
. En 1976, José Bové avait lui-même occupé une ferme abandonnée
sur le plateau du Larzac pour dénoncer l'extension d'un camp militaire.

Des élus d'EELV pas les bienvenus

Pour
les écologistes, le maintien du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
tient à "l'obstination" du Premier ministre. Jean-Marc Ayrault,
ancien maire de Nantes, est partisan du projet. Pour le sénateur EELV
Jean-Vincent Placé : "Cet aéroport, c'est celui de Jean-Marc Ayrault. Il y a un moment
quand on est Premier ministre il faut intégrer la question des finances
publiques et de l'intérêt général du pays."

Les parlementaires
d'EELV entendent participer à la manifestation de samedi. De 8.000 à 10.000
opposants au projet sont prévus. Reste que les parlementaires verts ne sont
pas attendus à bras ouverts. Plusieurs militants anticapitalistes ont indiqués
que les élus d'EELV, opposés à l'aéroport mais alliés du PS au gouvernement, ne
seraient pas les bienvenus.

François Hollande fait valoir "la force du droit"

Interpellé sur le sujet alors qu'il est en visite d'État en Pologne, François Hollande a indiqué respecter "le droit de manifestation""Mais, en même temps, il y a aussi la force du droit et la primauté de la volonté, non seulement de l'État mais aussi des élus" , a expliqué le chef de l'État. 

 

 

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