Une nouvelle journée de mobilisation débute, dimanche 30 octobre, à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre le projet de construction de méga-bassines. Plus de 2 000 personnes sont toujours réunies, et ont installé un campement sur un terrain privé. “On a fait passer un message très clair au gouvernement. Il va falloir qu’il réagisse, il va falloir qu’il nous annonce qu’il (...) a changé son fusil d’épaule. Qu’il a saisi le message”, s’exclame Julien Le Guet, porte-parole du collectif "Bassines non merci". Une députée dénonce des agressions physiques Les manifestations du week-end ont été interdites par les autorités. 1 500 gendarmes étaient mobilisés. Samedi 29 octobre, de violents heurts ont fait des blessés et des élus arborant leurs écharpes disent avoir été molestés. “Quand je me suis avancée vers les forces de l’ordre avec un autre député France Insoumise qui avait aussi son écharpe, on a été directement repoussés et on a pris des coups de matraque dans les genoux”, témoigne Lisa Belluco, députée Europe Écologie-Les Verts de la Vienne.Sur les réseaux sociaux, des images filmées par des gendarmes montrent que les manifestants s’en sont aussi pris à eux avec des feux d’artifices. Gérald Darmanin annonce dans un tweet que “61 gendarmes ont été blessés", dénonçant “un rassemblement violent” et non “une manifestation pacifique”. L’important dispositif des forces de l’ordre a été maintenu pour suivre la manifestation de dimanche.