Rémi Fraisse : 34 personnes interpellées à Nantes et Toulouse après les manifestations

Article rédigé par Boris Jullien, Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un couple avance dans une rue de Nantes (Loire-Atlantique) enfumée, après que des incidents ont éclaté lors d'une manifestation en hommage à Rémi Fraisse, le 1er novembre 2014. (  MAXPPP)

De violents incidents ont éclaté lors de rassemblements en hommage au manifestant tué sur le barrage de Sivens (Tarn) à Nantes et Toulouse. 

Ce qu'il faut savoir

Elles souhaitaient dénoncer "les violences policières". Environ 800 personnes ont manifesté, samedi 1er novembre, à Nantes, à l'appel de mouvances radicales anticapitalistes, six jours après la mort de Rémi Fraisse, le militant écologiste opposé au barrage de Sivens (Tarn). Mais le défilé a rapidement dégénéré, blessant au moins cinq personnes. A Toulouse, un autre rassemblement s'est également terminé dans les heurts. Au total, trente-quatre personnes ont été interpellées dans les deux villes, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. 

Voici les principales informations à retenir de cette journée de manifestations : 

Au moins cinq blessés à NantesDe violents heurts ont blessé au moins cinq personnes, dont trois manifestants et deux membres des forces de l'ordre. La manifestation "contre les violences policières" s'est rapidement envenimée. Certains manifestants ont envoyé des projectiles "de toute nature", dont "des bouteilles remplies d'acide", en direction des forces de l'ordre. Celles-ci ont répondu par des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes. Vingt-et-une personnes ont été arrêtées. 

• Des débordements à Toulouse. D'autres rassemblements étaient organisés, samedi, à Dijon, Toulouse, Lille ou Nice. A Toulouse, la manifestation a elle aussi tourné aux affrontements avec les forces de l'ordre. Treize personnes ont été interpellées.

Des appels au calme. Henri-Michel Comet, préfet de Loire-Atlantique, indique que 16 manifestants ont été interpellés à Nantes. "Rien ne peut justifier ce type de comportement. Je souhaite que cette manifestation s'achève dans les plus brefs délais", a-t-il déclaré. Le Premier ministre, Manuel Valls, a condamné des violences qui "insultent la mémoire de Rémi Fraisse"