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La Corée du Nord lance un missile balistique intercontinental qui tombe au large du Japon

Tokyo a précisé que le missile avait parcouru environ 1 000 km et atteint une altitude maximale de 6 000 km.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des habitants de Séoul (Corée du Sud) regardent la télévision qui rapporte le nouveau tir d'un missile nord-coréen, dans une station de métro, le 18 novembre 2022. (ANTHONY WALLACE / AFP)

C'est le dernier épisode en date d'une série record de tirs de projectiles. La Corée du Nord a lancé, vendredi 18 novembre, un missile balistique intercontinental (ICBM) qui est tombé au large du Japon. L'état-major sud-coréen dit avoir "détecté un missile balistique de longue portée présumé lancé vers 10h15 [2h15 heure de Paris] depuis la zone de Sunan à Pyongyang en direction de la mer de l'Est [nom coréen de la mer du Japon]".

"Le missile balistique lancé par la Corée du Nord semble être tombé dans notre zone économique exclusive au large de Hokkaido", la grande île du nord de l'archipel nippon, a déclaré pour sa part le Premier ministre japonais, Fumio Kishida. Selon Tokyo, le missile a parcouru environ 1 000 km, atteignant une altitude maximale de 6 000 km. Les forces japonaises n'ont pas tenté de le détruire en vol. Le Japon estime qu'il s'agit d'un "missile balistique de classe ICBM, même si d'autres détails sont en cours d'analyse"

"Pas une menace" pour les Etats-Unis

Un nouveau tir qui a fait réagir côté occidental. "Aussi inquiétant qu'il était, nous estimons que ce tir n'était pas une menace pour le territoire [américain]", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Mais ce responsable a regretté une "violation éhontée" des résolutions onusiennes.

De son côté, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a intimé au régime nord-coréen d'"immédiatement s'abstenir" de toute nouvelle "provocation". Il a également à nouveau appelé Pyonyang à revenir à la table des négociations.

Ce à quoi Pyongyang n'a pas manqué de répondre. Kim Jong Un a promis, samedi 19 novembre, de réagir "résolument aux armes nucléaires par des armes nucléaires et à un affrontement total par un affrontement sans merci", a rapporté l'agence nord-coréenne KCNA.

Les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont intensifié ces derniers mois leurs manœuvres militaires conjointes face aux menaces nord-coréennes. Et le régime voit dans de tels exercices des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de Kim Jong-un.

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