Cet article date de plus de sept ans.

La Corée du Nord appelle la France à abandonner son programme nucléaire

Le président français Emmanuel Macron avait appelé les Nations Unies à "réagir rapidement" aux actions de Pyongyang et sommé l'UE d'y apporter une réponse "claire et unie".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
  (STR / KCNA VIA KNS)

Alors que les Etats-Unis demandent formellement à l'ONU de voter lundi prochain un projet de résolution prévoyant de nouvelles sanctions sévères contre la Corée du Nord, un haut responsable nord-coréen a critiqué la France, samedi 9 septembre, pour avoir estimé que les ambitions nucléaires de Pyongyang pouvaient être une menace pour l'Europe, affirmant que Paris devait d'abord abandonner son propre programme nucléaire.

"Récemment, de hauts dirigeants politiques français ont alarmé les gens en affirmant des faits absurdes concernant l'explosion réussie d'une bombe H pour missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) de la DPRK (Corée du Nord)", a déclaré Ri Tok-Son, directeur adjoint du département européen du ministère des Affaire étrangères nord-coréen, à Pyongyang.

Ils se sont occupés (..) à formuler des remarques absurdes comme 'le missile de la Cordée du Nord peut frapper l'Europe

Ri Tok-Son

AFP

Le président français Emmanuel Macron avait appelé dimanche les Nations Unies à "réagir rapidement" aux actions de Pyongyang et sommé l'UE d'y apporter une réponse "claire et unie". Son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait précisé que la Corée du Nord pouvait avoir la capacité de mener une frappe sur les Etats-Unis et même sur l'Europe, "en quelques mois".

 "Il est ridicule de dire que les armes nucléaires de la DPRK, la force dissuasive contre le chantage et la menace nucléaire américaine, puissent viser l'Europe", a t-il ajouté. "Si les armes nucléaires sont si mauvaises, la France devrait alors d'abord abandonner ses armes nucléaires puisqu'elle n'est sous la menace nucléaire de personne", a-t-il encore dit.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.