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Benoît XVI à Cuba pour deux jours

C'est la deuxième et dernière étape de son voyage en Amérique latine, après le Mexique. Une étape très symbolique, quatorze ans après la visite historique de son prédécesseur Jean-Paul II, point de départ de relations apaisées entre l'État cubain et l'Église.
Article rédigé par Olivier Bénis
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

"Je porte dans mon coeur les justes aspirations et les désirs légitimes de tous les Cubains, où qu'ils se trouvent" : les premiers mots du pape à son arrivée sur l'île ressemblent à un clin d'oeil aux opposants cubains. Des opposants qu'il a choisi de ne pas rencontrer, à l'instar de son prédécesseur Jean-Paul II en 1998.

L'opposition dénonce "au moins 150" arrestations préventives pour empêcher les dissidents de se manifester en présence du pape. Mais son entourage le promet : Benoît XVI "connaît bien la réalité cubaine" et le fait "qu'il reçoive ou non des opposants ne signifie pas qu'il soit étranger" à leur situation.

"Nous vous recevons avec affection et respect" (Raul Castro)

C'est dans ce climat particulier que Raul Castro a accueilli le souverain pontife. "Nous vous recevons avec affection et respect, honorés par votre présence" , a lancé le président cubain, "vous allez trouver un peuple solidaire et instruit" . Benoît XVI a été reçu en personne par le dirigeant à son arrivée à Santiago de Cuba, à 900 km de La Havane, où il poursuivra sa visite dans la journée. Le Vatican a d'ailleurs indiqué que Benoît XVI était "disponible" pour rencontrer l'ancien président historique de l'île, Fidel Castro. Il pourrait également croiser le président vénézuélien Hugo Chavez, en traitement médical à La Havane.

Mercredi matin, le pape célèbrera une grande messe publique sur la place de la Révolution, un lieu symbolique de la capitale cubaine. Il quittera ensuite Cuba après un ultime discours à l'aéroport, pour rejoindre le Vatican.

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