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Au moins 15 personnes ont été tuées et 80 blessées mercredi matin dans deux attentats suicide au nord-est de Bagdad

Treize personnes ont été tués à Baqouba quand un kamikaze dans une ambulance remplie d'explosifs a précipité le véhicule contre l'entrée d'une base utilisée par un service chargé de la protection des bâtiments officiels.Un peu plus tard, un autre kamikaze a fait exploser son véhicule au milieu de pèlerins chiites à Ghalbiya, tuant deux personnes.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Lieu de l'attentat qui a fait 50 morts le 18/01/2011 à Tikrit, à la veille de l'attentat de Baquouba qui a fait 13 morts (AFP/MAHMUD SALEH)

Treize personnes ont été tués à Baqouba quand un kamikaze dans une ambulance remplie d'explosifs a précipité le véhicule contre l'entrée d'une base utilisée par un service chargé de la protection des bâtiments officiels.

Un peu plus tard, un autre kamikaze a fait exploser son véhicule au milieu de pèlerins chiites à Ghalbiya, tuant deux personnes.

Ancien bastion d'Al-Qaïda, la province de Diyala, dont Baqouba est la capitale, est l'une des plus violentes d'Irak.

Hormis les deux morts, l'attentat de Ghalbiya a également fait 16 blessés, parmi lesquels le vice-gouverneur de la province, Saadek al-Husseini, qui était venu saluer les pèlerins se rendant aux célébrations de l'Arbaïne à Kerbala, qui commémore le martyre en 680 de Hussein, petit-fils du prophète Mahomet et fils de l'imam Ali.

La province de Diyala est particulièrement soumise à d'importantes tensions ethniques et confessionnelles. Les violences ont nettement diminué sur l'ensemble du territoire irakien, mais les attentats y demeurent quasi quotidiens.

Cinquante morts dans un attentat mardi
Mardi, un kamikaze s'est fait exploser au milieu d'un groupe patientant pour aller s'engager dans la police à Tikrit, au nord de Bagdad. Cinquante personnes ont péri et 150 ont été blessées, selon un responsable du ministère de l'Intérieur. C'est l'attentat le plus meurtrier en Irak depuis l'attaque en pleine messe de la cathédrale syriaque catholique de Bagdad le 31 octobre 2010.

Le 17 août, un kamikaze s'était déjà fait exploser aux abords d'un centre de recrutement de l'armée à Bagdad, faisant 59 morts et plus de 125 blessés, un attentat revendiqué par Al-Qaïda.

Ces attentats illustrent les difficultés de la police et de l'armée irakiennes à mener à bien leur tâche. Depuis la fin de la mission de combat de l'armée américaine le 31 août 2010, elles doivent assumer seules les missions de sécurité, mais continueront de bénéficier jusqu'à la fin de l'année de l'expertise des forces américaines.

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