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L'efficace filière de l'agneau néo-zélandais
L'agneau néo-zélandais a débarqué en France, comme d'habitude, pour les fêtes de Pâques. Concurrence déloyale crient les producteurs français, mettant en cause également la qualité du produit. Pourtant, aux antipodes, le discours est bien différent. Là, on parle d'une filière efficace qui offre le meilleur, au meilleur prix.
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La guerre du mouton a une nouvelle fois été lancée par les éleveurs français pour les fêtes de Pâques. Face à l'afflux de la viande néo-zélandaise, la Fédération nationale ovine (FNO) s'étrangle et parle de prix bradés. Elle met également en avant le manque de garanties quant à la fraîcheur, la traçabilité et la qualité de la viande d'agneau. Sous-entendu, la technique du conditionnement sous atmosphère modifiée (MAP) joue sur la qualité de la viande. Quant aux prix, les éleveurs français sont conduits à la faillite, mais selon la FNO, les éleveurs néo-zélandais ne s'en sortent pas mieux.
C'est un tout autre univers que nous propose le reportage effectué en Nouvelle-Zélande par Jenny Briffa et Frédéric Capron. Dans les vastes exploitations ovines du pays, la filière bénéficie des dernières technologies, mais aussi d'un espace naturel vierge. Sur un pays grand comme la moitié de la France vivent 4,2 millions d'habitants. De grandes coopératives regroupent des dizaines de milliers d'éleveurs, garantissant des prix très bas.
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