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Après un mois aux mains des Farc, le journaliste Roméo Langlois est libre

Enlevé par les Farc le 28 avril dernier lors d'un reportage avec l'armée, le journaliste français Roméo Langlois a été libéré par ses ravisseurs. Il a été remis à une délégation du Comité international de la croix rouge qui est partie le récupérer dans la jungle.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Les premiers mots de Roméo Langlois ont été rassurants, "à part le fait d'avoir été détenu durant un mois, tout le reste s'est bien passé. Je ne peux pas me plaindre". Roméo Langlois a expliqué avoir été traité "comme n'importe quek autre membre de la guérilla, un peu à la dure." Et Roméo Langlois de préciser : 

"Ils
ont été clairs dès le premier jour, ils ne voulaient pas me tuer."

Le journaliste français est arrivé en voiture dans un village de la forêt de Caqueta. Il était accompagné par plusieurs guérilleros des Farc.

Le correspondant à Bogota de la chaîne France 24 avait été enlevé le 28 avril dernier. Il avait été capturé lors d'un accrochage avec une unité anti-drogue de l'armée. Lors d'une vidéo diffusée en début de semaine, on voyait Roméo Langlois discuter avec des combattants de la guérilla et se faire soigner une blessure au bras gauche. 

Interrogés par la chaîne qui emploie Roméo Langlois, France 24, les parents du jeune homme ont fait part de leur soulagement :

"On est content, ca été difficile pendant huit jours, mais on a bien été accompagnés".

Désormais Roméo Langlois doit rejoindre Bogotta, la capitale colombienne. Il devra subir plusieurs examens médicaux pour vérifier son état de santé et soigner sa blessure au bras. Une blessure qui ne semble pas être trop grave a précisé le directeur de l'audiovisuel extérieur français Alain de Pouzilhac.
En fonction des résultats de ce check-up médical, Roméo Langlois pourrait décoller rapidement vers la France où il est attendu vendredi. 

François Hollande a lui exprimé "sa très grande joie" après cette libération. Le chef de l'État a également tenu "à remercier tous ceux qui ont contribué à cet heureux dénouement et en particulier les autorités colombiennes et le Comité international de la Croix rouge" .

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