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Des baleiniers japonais et des navires écologistes s’affrontent en Antarctique

Des militants écologistes canadiens et des baleiniers japonais s’affrontent violemment dans les eaux de l'Antarctique. Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir endommagé leurs bateaux.
Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le 25 février 2013, dans les eaux glacées de l'Antarctique, le «Bob Barker», navire de la flotte de l’ONG écologiste canadienne Sea Shepherd, est pris en sandwich entre le «Nisshin Maru», un baleinier japonais, et le pétrolier «Sun Laurel». (SEA SHEPHERD AUSTRALIA / TIM WATTERS)

Paul Watson, vétéran anti-chasse à la baleine et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, une association canadienne pour la défense des océans, accuse des baleiniers japonais d’avoir heurté ses navires dans les eaux de l’Antarctique.
 
L'institut japonais de recherche sur les cétacés, qui cogère cette pêche très décriée, accuse les bateaux de Paul Watson de la même chose envers le Nisshin Maru, alors qu’il essayait de remplir ses soutes auprès du pétrolier Sun Laurel.

Le Japon «a demandé à plusieurs reprises au gouvernement australien de prendre des mesures pour éviter ce genre d'incidents», a indiqué un responsable de l'Agence des pêches japonaises, mais le gouvernement australien s'est toujours refusé à envoyer un bateau pour surveiller cette pêche.

Quelques jours auparavant, des accrochages similaires avaient déjà eu lieu entre écologistes et baleiniers. L'Agence des pêches japonaises avait alors démenti les affirmations de Sea  Shepherd qui disait avoir réussi à stopper la pêche à la baleine.

Canberra, qui est farouchement opposé à la pêche à la baleine avait porté plainte devant la Cour internationale de justice de La Haye en 2010, pour que le Japon sous couvert d'expérimentation scientifique mettre fin à cette pratique.

En vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale pour la chasse à des fins de recherche, le Japon peut continuer de chasser et tuer des baleines. Alors même que l'organisme international proscrit toute pêche commerciale, la chair des baleines se retrouve le plus souvent sur les marchés nippons.

Alors que  la commission baleinière internationale interdit en 1986 la chasse commerciale à la baleine, trois pays continuent de la pratiquer : la Norvège, l’Islande et le Japon.

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