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Tanzanie : le défi de Vanessa Moralès, qui part à l'assaut du Kilimandjaro

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Durée de la vidéo : 4 min
Tanzanie : le défi de Vanessa Moralès, qui part à l'assaut du Kilimandjaro
Tanzanie : le défi de Vanessa Moralès, qui part à l'assaut du Kilimandjaro Tanzanie : le défi de Vanessa Moralès, qui part à l'assaut du Kilimandjaro (France 3)
Article rédigé par France 3 - A. Delcourt, C. Pary, B. de Saint Jore, A. Valentino (B-Epic Agency)
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Le mois dernier, Vanessa Moralès s'est envolée en Tanzanie avec un objectif : battre le record de montées et de descentes du toit de l'Afrique, le Kilimandjaro. 

C'est le point culminant de l'Afrique. Le Kilimandjaro, qui culmine à 5 895 mètres d'altitude, fait rêver les aventuriers du monde entier. Vanessa Moralès a décidé de s'y attaquer. À 38 ans, elle veut battre le record de montées et descentes en moins de dix heures. Sur les flancs du volcan, elle s'entraîne pour prendre sa revanche. En 2019, elle avait tenté une première fois ce record, mais à 5 300 mètres d'altitude, son guide a fait un malaise. Elle a alors été contrainte de stopper sa course pour lui porter secours. 

Un parcours semé d'embûches

Pour ce défi, l'aventurière doit passer par la voie la plus rapide et la plus dangereuse, la Western Breach. "Je pars de 1 800 mètres d'altitude, j'arrive à 5 895 mètres sur un rythme qui n'est pas normal puisque normalement, ce sont des ascensions qui se font sur plusieurs jours pour être acclimaté, explique Vanessa Moralès. Ce qui est hyper dur, c'est que jusqu'à 5 000, tout se passe à peu près normalement, mais passé 5 000, on n'a plus de gaz, plus de jambes." 

Vanessa Moralès s'élance à 4 heures du matin avec ses deux guides. Après plus de cinq heures de grimpe, elle est dans les temps, mais les guides n'ont pas suivi. Elle se retrouve donc désorientée, à 5 000 mètres d'altitude. Après une heure d'attente, l'un des deux guides arrive, mais il souffre d'un œdème pulmonaire. De plus, à cause du brouillard givrant, Vanessa Moralès risque l'hypothermie. Au bout de 16 heures d'effort, le bilan est amer. "Encore une fois, on rentre et on attend les secours. Je ne peux plus vivre ça, j'ai l'impression d'imposer ça à chaque fois, je me sens mal", déplore-t-elle.  

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