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LA PHOTO. Devenir arbitre de football: des Egyptiennes ont relevé le défi

Si l'arrivée de joueuses sur les terrains de football a marqué les esprits en Egypte dans les années 90, celle d'arbitres féminines reste une petite révolution dans les stades égyptiens. Que des femmes puissent arbitrer des hommes ne va pas de soi. Et aujourd'hui encore, sur la soixantaine de licenciées, seule une quinzaine est en activité et six possèdent une licence internationale.
Article rédigé par Catherine Le Brech
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
A 37 ans, Mona, qui est professeur de gymnastique, a lutté contre les préjugés pour obtenir sa licence de la Fédération internationale de Football (Fifa). Pour beaucoup d'hommes, il était inconcevable d'être arbitrés par des femmes. Aujourd'hui reconnue dans le milieu du ballon rond, elle a pu se rendre mi-juin en Ethiopie pour arbitrer un match de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) féminine. Et la Commission des arbitres de la fédération égyptienne a autorisé son arbitrage pour des matches de 2e et 3e divisions masculines. Car malgré leurs compétences, ces femmes n'ont pas accès à la 1re division masculine. Pourtant, selon Hanane Hassan, égalemenent arbitre officielle de la fédération égyptienne, la présence d'une femme sur le terrain lors d'un match masculin peut contribuer à désamorcer la violence. (KHALED DESOUKI / AFP)

Mona Atalla (G) et Hanan Hassan à l'entraînement au Caire, le 3 juillet 2018. A 37 ans, Mona, qui est professeur de gymnastique, a lutté contre les préjugés pour obtenir sa licence de la Fédération internationale de Football (Fifa). Pour beaucoup d'hommes, il était inconcevable d'être arbitrés par des femmes. Aujourd'hui reconnue dans le milieu du ballon rond, elle a pu se rendre mi-juin en Ethiopie pour arbitrer un match de qualification pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) féminine. Et la Commission des arbitres de la fédération égyptienne a autorisé son arbitrage pour des matches de 2e et 3e divisions masculines. Car malgré leurs compétences, ces femmes n'ont pas accès à la 1re division masculine. Pourtant, selon Hanane Hassan, égalemenent arbitre officielle de la fédération égyptienne, la présence d'une femme sur le terrain lors d'un match masculin peut contribuer à désamorcer la violence.

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