Coup d'Etat au Niger : des milliers de partisans des militaires ayant pris le pouvoir sont rassemblés dans un stade de Niamey

Article rédigé par Fabien Magnenou, Elise Lambert
France Télévisions
Publié Mis à jour
Des soutiens des putschistes devant le stade principal de Niamey (Niger), le 6 août 2023. (SAM MEDNICK / AP / SIPA)
L'ultimatum du bloc ouest-africain, la Cédéao, doit prendre fin dimanche en fin de journée. Pour l'heure, la junte qui a pris le pouvoir le 26 juillet à Niamey n'a montré aucune volonté de céder la place.

Ce qu'il faut savoir

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Des milliers de partisans des militaires auteurs du coup d'Etat au Niger se sont rassemblés dans un stade de Niamey, dimanche 6 août, jour de l'expiration de l'ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, alors que la plane la possibilité d'une intervention armée. Le ministère des Affaires étrangères français a affirmé appuyer "avec fermeté et détermination" ces efforts pour faire échouer la tentative de putsch. "Il en va de l'avenir du Niger et de la stabilité de toute la région"

Des partisans des putschistes réunis au stade de Niamey. Une délégation de membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) est arrivée dimanche dans le stade de 30 000 places, sous les acclamations de ses soutiens.

Le président nigérien Mohamed Bazoum mise sur la négociation. "Nous espérons toujours que la négociation l'emportera et qu'il n'y aura pas nécessairement une intervention militaire", a déclaré le président élu, séquestré depuis le putsch du 26 juillet, qui est en "très bonne santé"

Le Quai d'Orsay estime qu'il faut prendre la menace d'intervention "très au sérieux". Les putschistes nigériens "feraient bien de prendre la menace d'intervention militaire par une force régionale très au sérieux", a prévenu, samedi, sur franceinfo, Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères française.