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De jeunes surfeurs marocains apprennent aux enfants à se jeter à l’eau

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
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Dans le petit village de Tarfaya, au sud du Maroc, ces spécialistes de la glisse donnent aux jeunes le goût des vagues et de la liberté.

De jeunes surfeurs idéalistes ont créé un club spécialisé dans le petit village de Tarfaya, dans le Sud marocain. Ils veulent, à travers cette discipline, apprendre aux enfants de la région à braver les vagues. En plus de leur permettre de s’amuser, cette initiative citoyenne permet aussi d’ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux garçons, mais aussi aux filles.

Huit photos d’Imane Djamil illustrent ce propos

Entre le désert et l’océan, au cœur de la région marocaine de Laâyoune-Sakia, Tarfaya est un petit village de pêcheurs où vivent 9 000 habitants.  Pour contrer l’ennui et offrir des activités aux enfants et aux adolescents, un groupe de jeune gens a créé un club de surf, le Nuevas Olas (Nouvelles Vagues).        (REUTERS / IMANE DJAMIL)
Après avoir emprunté de l’argent à la banque pour construire le club et acheter les planches de surf, le coach Hassan Boulahcen, 27 ans, le président de Nuevas Olas Salim Maatoug, 26 ans, le coordinateur général du club Hossin Ofan, 34 ans, et le trésorier Oussama Segari, 26 ans, ont mis toute leur énergie et leur passion dans ce projet.        (REUTERS / IMANE DJAMIL)
Salim Maatoug, ici avec sa femme, est parti un temps travailler comme guide touristique à Marrakech. Revenu à Tarfaya, il déclare aujourd’hui à Reuters : "Nous avons un accord ici. Tous ceux qui quittent Tarfaya doivent revenir et faire quelque chose pour la ville."    (REUTERS / IMANE DJAMIL)
Aujourd’hui, une centaine de garçons et de filles assistent régulièrement aux cours de surf donnés gratuitement. Grâce aux vidéos diffusées, ils essayent de reproduire les mouvements enseignés.      (REUTERS / IMANE DJAMIL)
Les jeunes sportifs donnent également des cours d’anglais et d’espagnol. Un atout pour les gamins, car beaucoup de jeunes rêvent de partir à l’étranger pour trouver du travail.      (REUTERS / IMANE DJAMIL)
Sur la plage, M'barek El Fakir (en noir) explique les premiers gestes à accomplir avant de se jeter à l’eau. Des vidéos et des photos seront ensuite partagées sur réseaux sociaux du club.      (REUTERS / IMANE DJAMIL)
Auparavant, les parents refusaient que leurs filles rejoignent le club, considérant la mer comme trop dangereuse. Des milliers de migrants marocains s’y sont noyés en voulant rejoindre l’Europe. Mais depuis qu’une des sœurs de l’un des surfeurs participe aux entraînements, les familles ont fini par accepter.    (REUTERS / IMANE DJAMIL)
"Maintenant, nous avons un grand nombre de filles qui surfent, des filles qui sont l’avenir de ce club", déclare à Reuters le président du club. Il espère qu’un jour l’une d’elles finisse par le diriger.        (REUTERS / IMANE DJAMIL)

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