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Le groupe de Belmokhtar menace de lancer d'autres attaques au Niger

Selon le porte-parole des "Signataires par le sang", l'homme, pourtant donné mort depuis mars, aurait planifié au double attentat d'hier et menace d'en perpétrer d'autres.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Mokhtar Belmokhtar, leader islamiste jihadiste dans une vidéo non datée.  ( ANI / AFP)

Après avoir revendiqué la supervision du double attentat meurtrier, commis jeudi 23 mai au Niger, contre l'armée nigérienne et le groupe français Areva, les Signataires par le sang, le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, donné mort depuis mars, menace d'autres actions dans un communiqué, publié vendredi 24 mars. 

"Nous allons lancer plus d'opérations" au Niger, affirme le groupe, en menaçant également la France et tous les pays engagés militairement au Mali. Il menace de "déplacer la guerre [au Niger] si ce pays ne retire pas ses troupes de mercenaires engagées" au Mali. "Que la France sache qu'elle n'a réalisé qu'une victoire médiatique dans sa croisade", ajoute le groupe, qui assène : "Nous prévenons tous les pays qui ont l'intention de participer à cette croisade, même au nom du maintien de la paix, que nous allons leur faire goûter la saveur de la mort." Et de poursuivre : "Les colonnes de jihadistes et de candidats au martyre se tiennent prêtes et n'attendent qu'un ordre pour foncer sur leurs cibles."

Les attentats, co-action du Mujao et de Mokhtar Belmokhtar

"C'est Belmokhtar qui a supervisé lui-même les plans d'opération des attaques", a déclaré le porte-parole El-Hassen Ould Khlil, cité par l'agence mauritanienne en ligne Alakhbar. Il affirme que "plus d'une dizaine de combattants ont participé à ces attaques", menées conjointement selon lui avec le groupe jihadiste Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui avait auparavant revendiqué les attentats.

"Jouleibib" a indiqué que l'opération avait été nommée du nom d'Abou Zeid, un des dirigeants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tué fin février dans le massif des Ifoghas (nord du Mali) par l'armée française. Mokhtar Belmoktar, alias "Le Borgne" était donné pour mort par les autorités tchadiennes.

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