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DERNIERS JOURS - A Abidjan, Dakar, Bordeaux et Paris : 4 expositions à voir jusqu’au 20 novembre.

Article rédigé par franceinfo Afrique
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Quatre galeries françaises et africaines (Cote d’Ivoire et Sénégal) présentent à travers leurs expositions, les travaux de jeunes artistes contemporains. 

La LouiSimone Guirandou Gallery (Abidjan), la galerie Cécile Fakhoury (Dakar), La MECA (Bordeaux) et la galerie Art-Z (Paris), présentent jusqu’au 20 novembre 2021, les dernières créations contemporaines issue d’Afrique et de ses diasporas.

LouiSimone Guirandou Gallery à Abidjan présente les nouvelles toiles du jeune artiste ivoirien Sess Essoh né en 1988. L’expostion intitulée "Nyansapo, le silence est d’Or", offre à voir quatre séries. "A Ménélik" est un carnet de dessins inspirés d’une lettre écrite à son fils à venir. "Scripture Story" représente des bavardages à peine audibles, qui s’évanouissent dans une véritable cacophonie. La série interroge : et si nous n’écrivions plus, si nous n’écoutions plus? "Vertigo Jazz" est un dialogue de formes et de signes, de tensions et de pulsions, une opposition entre la réflexion et les vertiges qui se fondent dans le Jazz vers la quête d’une harmonie silencieuse. Et "Cardinals", sont les maîtres des horloges. Ils représentent les Sages, au sommet de la hiérarchie de la société imaginaire de Sess Essoh. Ils portent en eux l’or de la sagesse, de la tradition et de l’histoire.    (SESS ESSOH - LOUISIMONE GUIRANDOU GALLERY)
La galerie Cécile Fakhoury à Dakar propose "Le Bal noir", la première exposition personnelle de l’artiste ivoirien Carl-Edouard Keïta. L’artiste né en 1992, s’inspire de la créativité foisonnante des cabarets des années 1920 en France où se sont produits nombre de performeurs noirs qui ont marqué l’histoire par l’audace et la nouveauté radicale de leurs créations. Avec ses silhouettes géométriques dessinées à la mine du crayon, l’esthétique de l’artiste à la croisée des influences, emprunte tant au constructivisme, qu’aux arts premiers africains ou au jazz. Le corps noir est ici en représentation sur scène, à la fois réceptacle de fantasmes et vecteur de son propre discours libératoire. De cette époque de bouleversements des imaginaires, Carl-Edouard Keïta saisit le vent d’émancipation et d’audace.    (CARL-EDOUARD KEÏTA, GALERIE CECILE FAKHOURY)
"Memoria : récits d’une autre Histoire" est présentée au Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux) dans le cadre du Focus Femmes de la Saison Africa2020. "C’est l'idée d'une mémoire collective composée d'une myriade de récits, d'histoires, de questionnements et d'expériences éparpillées dans nos mémoires individuelles, personnelles, intimes. Elle est ici révélée à travers les œuvres de quatorze artistes dont le travail renvoie à la (re)construction d’un tout commun, d’un tout universel, qui renouvelle notre regard sur la création contemporaine issue d’Afrique et de ses diasporas" expliquent les deux commissaires de l’exposition, Nadine Hounkpatin & Céline Seror, et fondatrices de l'agence Artness.    (COURTESY DE LA COLLECTION GERVANNE ET MATTHIAS LERIDON, PHOTO MOMO GALLERY)
La galerie Art-Z (Paris) invite avec l’exposition "Habiter la terre", le jeune sculpteur contemporain tchadien Doff à présenter son travail. Né en 1983, l’artiste redonne vie avec poésie à des vieux objets, à des douilles de balles, des matériaux de construction associés à des perles et colliers traditionnels africains. Le sculpteur français Christophe qui utilise lui aussi des matériaux et des outils abandonnés est l’autre invité de cette exposition. "Dénuées de cynisme, leurs sculptures invitent à une émotion délicate et singulière. Sur des continents différents, ces deux "magiciens", nous invitent à réinvestir notre Terre, et à enfin prêter attention aux être et aux objets qui y séjournent" déclare Olivier Sultan, le fondateur de la galerie.   (DOFF - CHRISTOPHE, ART-Z)

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