Afghanistan : des talibans sont entrés dans le palais présidentiel de Kaboul, déserté par le chef de l'Etat

Article rédigé par Elise Lambert, Valentine Pasquesoone
France Télévisions
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L'entrée de l'ambassade du Canada à Kaboul, évacuée en raison de l'avancée des talibans dans la capitale afghane, le 15 août 2021. (WAKIL KOHSAR / AFP)

Emmanuel Macron s'exprimera lundi à 20 heures à propos de la situation en Afghanistan.

Ce qu'il faut savoir

"Les talibans ont gagné." Après avoir fui Kaboul pour éviter "un bain de sang" selon lui, le président afghan Ashraf Ghani a affirmé dimanche 15 août que les talibans étaient assurés de prendre le pouvoir dans le pays. Au même moment, la chaîne Al-Jazeera diffusait des images de combattants islamistes à l'intérieur du palais présidentiel. 

Emmanuel Macron s'exprimera lundi. Le chef de l'Etat doit prendre la parole lundi à 20 heures à propos de la situation en Afghanistan, a annoncé dimanche l'Elysée. Emmanuel Macron présidera à midi un conseil de défense en visioconférence consacré à la situation.

Objectif rapatriement pour les Français de Kaboul. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé le déploiement de renforts militaires aux Emirats arabes unis (EAU) pour faciliter l'évacuation de ses ressortissants présents sur le sol afghan. Le Quai d'Orsay a ajouté avoir aussi "décidé de relocaliser l'ambassade sur le site de l'aéroport de Kaboul (...) pour procéder notamment à l'évacuation de l'ensemble de nos compatriotes qui se trouveraient encore dans le pays"

Ashraf Ghani a fui le pays. Le président Ashraf Ghani a quitté le pays alors que les talibans sont sur le point de prendre le pouvoir en Afghanistan, a affirmé dimanche 15 août son rival et ancien vice-président Abdullah Abdullah dans une vidéo publiée sur Facebook. Le média afghan Tolo News (article en anglais) avait plus tôt annoncé la nouvelle, citant deux sources non identifiées. Les talibans ont dans la foulée annoncé sur Twitter faire leur entrée dans Kaboul afin "d'assurer l'ordre" dans les quartiers désertés par la police.