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Initiatives : une cagnotte pour l'Indonésie

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Initiatives : une cagnotte pour l'Indonésie
Initiatives : une cagnotte pour l'Indonésie Initiatives : une cagnotte pour l'Indonésie (France 3)
Article rédigé par France 3
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L'initiative de ce 12/13, c'est celle de deux étudiants d'Annecy (Haute-Savoie). Ils passaient leurs vacances à Lombok quand cette île indonésienne a été frappée par un très violent séisme qui a fait plus de 500 morts et d'importants dégâts. Ils ont décidé de lancer un appel au don sur internet pour venir en aide à ces populations.

Florian est rentré à Annecy (Haute-Savoie), mais son coeur et toute son énergie sont encore là-bas, en Indonésie, meurtrie, dévastée. 500 morts, des milliers de sans-abris, et des répliques toujours incessantes. Avec Anne, son amie, ils étaient en vacances au moment du premier séisme. Il n'oubliera jamais la panique, le flot des touristes qui cherchent à fuir à tout prix comme eux, ce 5 août. 

Près de 22 000 euros récoltés

Mais il y a eu une rencontre avec un homme : "Il y a eu un tel décalage entre ce que lui faisait, et ce que nous, on essayait de faire. Nous on essayait juste de partir, et lui il essayait juste d'aller chercher de la nourriture, des médicaments pour son village qui s'était complètement effondré. C'est là qu'on s'est rendu compte qu'on allait rester sur place. On a pris un scooter, on est remonté vers l'épicentre, et là, on est tombé sur un hôpital où ils recousaient des patients directement dehors dans la cour, parce que l'hôpital s'était effondré aussi." Alors d'abord, sur leurs fonds propres ou ceux de leurs proches, ils achètent les premiers produits d'urgence : du riz, du lait, de l'eau, six tonnes de nourriture qu'ils distribuent aux sinistrés.

Sur l'ile de Lombok, on manque de tout. Mais les fonds ont commencé à manquer, alors ils ont lancé une cagnotte participative, et la solidarité a opéré : 1 000 euros dès le premier jour, près de 22 000 aujourd'hui. Obligés de rentrer, leur visa ayant expiré, ce sont les habitants sur place qui ont pris le relais, une quinzaine de volontaires. Eux préparent déjà la création d'une association, la reconstruction d'écoles provisoires et pensent repartir en septembre.

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