Inde : les habitants de New Delhi ont 10 ans d'espérance de vie en moins à cause de la pollution, selon une étude
Au niveau mondial, la pollution atmosphérique a réduit l'espérance de vie de 1,8 an en moyenne.
Un air irrespirable. Un résident de New Delhi perd en moyenne dix années d'espérance de vie à cause de la pollution par rapport à sa longévité s'il respirait un air sain, selon une nouvelle étude. En 2016, la mégapole indienne de 20 millions d'habitants a connu une concentration annuelle de particules fines (PM 2,5) de 113 µg/m3 d'air, ce qui entraîne une réduction moyenne d'espérance de vie de 10,2 ans, d'après des travaux (en anglais) de l'Institut de politique énergétique de l'université de Chicago publiés lundi 19 novembre.
La pollution plus dangereuse que le tabac
L'étude mesure les risques de mort prématurée à partir de l'espérance de vie qu'aurait une personne si elle n'était exposée qu'au niveau de particules fines recommandé par l'Organisation mondiale pour la santé, c'est-à-dire 10 microgrammes par an. Au niveau mondial, la pollution atmosphérique a donc réduit l'espérance de vie de 1,8 an en moyenne en 2016. Ce chiffre la place comme le principal danger, devant le tabac (1,6 an), l'alcool et les drogues (11 mois) et très loin des guerres et du terrorisme (22 jours).
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