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Vidéo Jean-François protège les forêts en les rachetant avec son association

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Pour protéger des parcelles de forêts des activités humaines les Vosges, Jean-François Petit a décidé de les racheter à différents propriétaires avec son association Libre Forêt. Pour Brut, il explique l’importance de préserver les arbres et leur biodiversité.
VIDEO. Jean-François protège les forêts en les rachetant avec son association Pour protéger des parcelles de forêts des activités humaines les Vosges, Jean-François Petit a décidé de les racheter à différents propriétaires avec son association Libre Forêt. Pour Brut, il explique l’importance de préserver les arbres et leur biodiversité. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Pour protéger des parcelles de forêts, Jean-François Petit a décidé de les racheter à différents propriétaires avec son association "Libre Forêt". Pour Brut, il explique l’importance de préserver les arbres et leur biodiversité.

S’est posée la question : mais quelles forêts on va laisser aux générations futures, à nos descendants ? Est-ce qu’on va laisser une forêt comme celle-là, cultivée ? Ou alors, des belles forêts comme ça où s’exprime la nature dans toute sa splendeur.” En achetant des parcelles de forêts, cet ancien employé de l’exploitation forestière fait tout pour les protéger. Son association a déjà acquis deux parcelles de 34 ares, soit 3400 mètres carrés.

Le but, c’est d’acheter des forêts et les laisser évoluer à leur rythme, sans intervention humaine

J’ai travaillé dans le milieu de l’exploitation forestière, j’ai travaillé dans le milieu du bois et le milieu de la scierie. Les fonctions que j’ai prises dans la filière m’ont poussé à acheter de plus en plus de bois, et quand j’ai vu les dégâts que cela faisait dans les forêts, j’ai dit : ‘Non, tu ne peux plus, tu ne peux plus faire ça.’” Actuellement retraité, Jean-François s’est donné un objectif : sauver le plus de parcelles de fôrets possible. Avec son association “Libre Forêt”, il rachète des terrains dans le but de les “laisser évoluer à leur rythme”, le tout sans “intervention humaine”. “Ça s’appelle de la non-gestion”, précise-t-il.

En France, plusieurs associations sont à l’initiative de projets similaires, notamment dans les Pyrénées. Dans les parcs nationaux, 1,4 % des surfaces forestières ont volontairement été laissées en libre évolution en métropole. Dans les parcs ultramarins, il s’agit de 58 %. “Je crois beaucoup au poids des citoyens. Si vous avez une masse considérable de personnes qui pensent la même chose, qui agissent de la même façon, eh bien effectivement, il peut y avoir un basculement dans la société et du monde.” 

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