Inondations au Pakistan : "Je n'ai jamais vu de carnage climatique de cette ampleur", déclare le secrétaire général de l'ONU
"Je n'ai simplement pas de mots pour décrire ce que j'ai vu aujourd'hui", a déploré samedi Antonio Guterres, dans un pays meurtri par d'importantes pluies de mousson.
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![Un quartier inondé de Sehwan, au Pakistan, le 9 septembre 2022, après de fortes pluies de mousson. (ADEEL AHMED / ANADOLU AGENCY / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/5fuyAPZQ1i4V2_yIZSU-T3OlFkQ/0x316:6016x3700/432x243/2022/09/10/phpqqb7np.jpg)
"Je n'ai simplement pas de mots pour décrire ce que j'ai vu aujourd'hui." En visite au Pakistan, dévasté par des inondations hors du commun, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré, samedi 10 septembre à Karachi, n'avoir "jamais vu de carnage climatique de cette ampleur".
"Le Pakistan et d'autres pays en développement paient un prix horrible pour l'intransigeance des grands émetteurs [de gaz à effet de serre], qui continuent à miser sur les énergies fossiles", avait-il déploré, en début de journée, avant de se rendre dans des régions inondées du Sud.
"Mettez fin à la guerre contre la nature"
"Depuis Islamabad, je lance un appel mondial : arrêtez cette folie. Investissez dès maintenant dans les énergies renouvelables. Mettez fin à la guerre contre la nature", a-t-il assené. Près de 1 400 personnes ont péri depuis juin dans ces inondations, qui ont recouvert un tiers du Pakistan, dans une zone de la taille du Royaume-Uni, détruisant habitations, commerces, routes, ponts et récoltes agricoles.
Le Pakistan est responsable de moins de 1% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (pour 3% de la population mondiale), mais il figure en 8e position des pays les plus menacés par les phénomènes météorologiques extrêmes, selon une étude de l'ONG Germanwatch.
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