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En octobre, la planète n'a jamais eu aussi chaud

Et 2014 devrait être l'année la plus chaude depuis 1880. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des habitants de Nice profitent de l'été indien, le 19 octobre 2014, alors que le thermomètre atteint les 24°C.  (BEBERT BRUNO / SIPA)

2014 est bien partie pour être l'année la plus chaude depuis le début des relevés de température en 1880. Les dix premiers mois de l'année ont chacun été les plus chauds enregistrés sur la planète depuis 1880, a annoncé, jeudi 20 novembre, l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), en révélant les températures du mois d'octobre (en anglais).

Entre janvier et octobre, la température moyenne combinée à la surface des océans et des terres s'est ainsi établie à 10,3°C, dépassant de 1,05°C la moyenne du XXe siècle.

Une fin d'année placée sous le signe d'El Niño ?

Le mois d'octobre a été particulièrement réchauffé. Il est d'ailleurs le plus chaud depuis 1880. Il s'agit aussi du 38e mois d'octobre consécutif au cours duquel la température du globe était au-dessus de la moyenne de celle du siècle dernier, atteignant 14,74°C, précise la NOAA. Octobre a aussi été le troisième mois consécutif et le cinquième des six derniers mois avec une température record sur le globe.

Ce mois-ci, l'hémisphère sud a connu des températures record sur les terres, surtout dans la partie sud de l'Amérique latine ainsi que dans l'ouest et le sud de l'Australie. Pour l'hémisphère nord, octobre est le troisième mois le plus chaud dans les annales. Des parties sud du continent européen, les régions côtières dans l'ouest des Etats-Unis et l'extrême-est de la Russie ont vu le thermomètre s'envoler. Enfin, la température à la surface des océans a été la plus élevée jamais enregistrée pour un dixième mois de l'année, dépassant la moyenne du 20e siècle de 0,62 degré.

Mais ces records de température se sont produits en l'absence d'El Niño, courant chaud du Pacifique qui apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe. Or, selon la NOAA, il y a près de 60% de chances que le phénomène refasse son apparition durant l'hiver dans l'hémisphère nord. De quoi laisser présager une fin d'année aux températures élevées.

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