COP21 : après les déclarations d'intention, les négociations entrent dans le dur

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Le logo de la COP21, devant un planisphère, projeté durant la conférence sur le climat, au Bourget (Seine-Saint-Denis), le 1er décembre 2015.  (LOIC VENANCE / AFP)

Au troisième jour de la conférence sur le climat. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, exhorte les négociateurs des Nations unies à "travailler d'arrache-pied" pour arriver à un accord sur le climat d'ici au 11 décembre.

Ce qu'il faut savoir

Après la rencontre des dirigeants mondiaux en début de semaine, les 195 pays participant à la conférence sur le climat à Paris (COP21) s'attaquent, mercredi 2 décembre, aux points durs de la négociation pour tenter d'arracher un accord limitant le réchauffement de la planète à 2°C. Lutter contre le réchauffement est "un impératif économique et de sécurité", sous peine de devoir "rapidement consacrer de plus en plus de nos ressources économiques et militaires" pour s'adapter au changement climatique, a prévenu le président américain Barack Obama. 

Des négociations difficiles. Le projet d'accord, d'une cinquantaine de pages, contient encore beaucoup d'options. "Plus de 200", selon une ONG, la Fondation Nicolas Hulot, qui a recensé aussi "plus de 1 200 expressions ou phrases 'entre crochets'", c'est-à-dire soumises à discussion.

De quoi parle-t-on ? Le texte en débat est divisé en grands chapitres : objectif à long terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, adaptation au changement climatique, financements des politiques climatiques des pays du Sud, mécanisme pour réviser régulièrement à la hausse les engagements des pays, etc.

 L'objectif. La conférence est censée déboucher sur le premier accord universel permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.