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Climat : 2021 est l'une des sept années les plus chaudes enregistrées, selon l'ONU

L'Organisation météorologique mondiale prévient que la planète devrait encore se réchauffer en raison des niveaux records d'émissions de gaz à effet de serre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un pompier se bat contre les flammes à Vidauban (Var), le 18 août 2021. (NICOLAS TUCAT / AFP)

Une performance dont la planète se serait bien passée : il n'a jamais fait aussi chaud que depuis les sept dernières années. "Les sept années les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 2015, les années 2016, 2019 et 2020 arrivant en tête du classement", révèle l'Organisation météorologique mondiale (OMM), mercredi 19 janvier. L'agence de l'ONU ajoute que "pour la septième année consécutive, la température mondiale a dépassé de plus de 1 degré Celsius les niveaux préindustriels". 

En 2021, la température moyenne sur la planète était supérieure d'environ 1,11 °C, avec une marge d'erreur de plus ou moins 0,13 degré à sa valeur préindustrielle, qui correspond à la période 1850-1900. Une situation d'autant plus exceptionnelle que 2021 a été marquée par deux épisodes de La Niña. 

"Le réchauffement de la planète et les autres tendances à long terme du changement climatique devraient se poursuivre en raison des niveaux records de gaz à effet de serre présents dans l'atmosphère, ajoute l'organisation basée à Genève. Le réchauffement global à long terme dû à l'augmentation des gaz à effet de serre est désormais bien plus marqué que la variabilité annuelle de la moyenne des températures du globe causée par des facteurs climatiques naturels".

Près de 50 °C au Canada 

Pour établir les statistiques le plus fiables possibles, l'OMM fait la synthèse de six grands jeux de données internationales, notamment de l'Administration américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA) ou encore du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et de son service Copernicus de surveillance du changement climatique, qui ont publié la semaine dernière des conclusions similaires.

L'organisation compile ainsi des millions de données d'observation météorologique et océanique, y compris satellitaires, avec d'autres valeurs modélisées pour pouvoir "estimer les températures à tout moment, partout dans le monde, même dans les régions où le réseau d'observation est peu dense, comme au voisinage des pôles".

En tout état de cause, "l'année 2021 restera dans les mémoires en raison d'un record de température de près de 50 °C enregistré au Canada – une température comparable aux valeurs relevées dans le Sahara en Algérie – de précipitations exceptionnelles et d'inondations meurtrières en Asie et en Europe ainsi que d'épisodes de sécheresse dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique du Sud".

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